Dans une tribune publiée mardi sur le site Nrg, le journaliste et scénariste Roï Idan pointe du doigt l’une des grandes anomalies liées au phénomène du terrorisme international, qui est entièrement le fait d’individus musulmans ou se réclamant de l’Islam: celui pour les élites politiques politiques et médiatiques de ne pas prononcer ces mots lorsqu’ils parlent des terroristes. Les dernières interventions du président Barack Obama en sont une nouvelle et édifiante preuve.
Or, explique Roï Idan, l’une des particularités de la société actuelle est que l’on adore relever et souligner l’identité des gens. Ainsi, Barack Obama a été le « premier président afro-américain », Hillary Clinton est « la première femme investie candidate à une élection présidentielle », la sénatrice Elizabeth Warren est « issue de la tribu indienne des Cherokees » et selon les mots mêmes du président américain, les malheureuses victimes de l’attentat d’Orlando « appartenaient toutes à la communauté gay ».
« Seul le terroriste n’a pas d’identité précise », fait semblant de s’étonner le journaliste. « Il n’a aucune appartenance ethnique, religieuse ou politique. C’est un « terroriste », un ‘individu empli de haine’, un ‘homophobe’ etc… »
Il dénonce aussi le discours utilisé par les démocrates depuis l’attentat, et qui se focalise sur la liberté effrenée des ventes d’armes et sur l’homophobie, en faisant presque l’impasse sur les mobiles, l’identité et la source d’inspiration du terroriste Omar Mateen.
Roï Idan conclut sa tribune en exhortant les dirigeants à pointer du doigt le danger et en y mettant un nom. « Appeler un chat un chat » selon l’expression tant de fois utilisée dans les milieux de droite. « Mais », explique le journaliste, « la gauche n’est pas encore prête à franchir le pas, même si en général elle n’hésite pas à stigmatiser l’identité exacte des personnes dont elle parle, les ‘colons’ de Judée-Samarie par exemple »…
Photo Aroutz 7