Le président de l’Etat a assisté au Congrès annuel de l’Institut orthodoxe pour les recherches en politique. Lors de son intervention il a notamment évoqué l’intégration progressive de la population orthodoxe dans le monde du travail et dans la société israélienne en général. Il a appelé à un meilleur dialogue et une meilleure compréhension entre les divers secteurs de population et a rappelé la spécificité spirituelle de l’Etat d’Israël: « Israël a le droit de compter en son sein des personnes qui s’adonnent à l’étude de la Torah ». Puis il a confié: « Je dois dire que j’ai un faible pour le monde orthodoxe. En tant que membre d’une longue lignée d’habitants de Jérusalem, me sais que parmi mes lointains ancêtres il y avait des orthodoxes, tant du côté h’assidique par mon père que que lituanien par ma mère! »
Et avec humour il rajoutait: « Maintenant, vous savez pourquoi je dis un jour comme cela et le lendemain autrement, comme certains me le reprochent: cela vient des controverses historiques et légendaires entre h’assidim et lituaniens! »
Le président de l’Etat a souhaité que l’Etat et le monde orthodoxe fassent un pas l’un envers l’autre: que l’Etat reconnaisse le droit à une frange d’orthodoxes d’étudier la Torah à plein temps, car Israël est un pays juif, et que de son côté, le monde orthodoxe continue son intégration dans le monde du travail et dans le service national, militaire ou civil. Il a notamment rappelé les risques pour l’économie israélienne à terme avec une population orthodoxe de plus en plus importante qui ne serait pas intégrée dans la vie et les rouages de l’Etat.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90