Les archives ou les bouches qui s’ouvrent quelques décennies après les faits démontreront un jour que la Suisse n’aura sans doute pas été le seul pays à monnayer sa sécurité par une trahison d’Israël et un soutien appuyé à la cause palestinienne.
Marcel Gyr, journaliste au quotidien zürichois Neue Zürche Zeitung a réalisé une enquête en profondeur qui a permis de révéler que dans les années 1970, le gouvernement fédéral avait conclu un marché avec l’organisation terroriste OLP, dirigée par Yasser Arafat qui se résumait ainsi: soutien à l’OLP en échange de la fin des attentats sur le sol helvltique.
Dans son livre “Schweizer Terrorjahre”, qui conclut ses investigations, Marcel Gyr révèle que le Conseiller fédéral aux Affaires étrangères de l’époque, le socialiste Pierre Graber avait agi seul et en secret à l’insu de ses collègues du gouvernement fédéral, en s’aidant notamment d’un médiateur très peu recommandable par ailleurs: le conseiller national gauchiste Jean Ziegler, tiers-mondiste, pro-palestinien notoire et sympathisant du Fatah comme du Hamas et du Hezbollah. Les membres de l’OLP étaient des habitués de son domicile.
Pierre Graber avait imaginé cette solution pendant une prise d’otages qui avait suivi deux attentats anti-israéliens meurtriers commis par l’OLP sur le sol helvétique en 1969 et 1970. L’accord conclu entre Jean Ziegler et Farouk Kaddoumi, resté secret jusqu’à aujourd’hui, prévoyait la fin des attentats palestiniens en Suisse en échange d’une adhésion de la Suisse à la cause palestinienne et d’un soutien diplomatique de Berne à l’OLP sur la scène internationale, notamment dans le cadre de l’ONU dont une partie des institutions se trouvent à Genève. Le journaliste explique que le conseiller fédéral Graber a agi en cavalier seul sachant que jamais ses collègues ni l’opinion publique l’auraient suivi.
L’un des premiers résultats concrets de ces accords fut l’ouverture d’un bureau de l’OLP à Genève et l’adhésion de l’OLP comme organisation observatrice dans les institutions de l’ONU à Genève. Le journaliste rajoute que les Suisses voulurent tellement garder ces accords secrets qu’ils devinrent les otages de l’OLP qui, comme on le sait, émirent de plus en plus d’exigences avec les années sous peine de rétorsions.
Ces révélations permettent de mieux comprendre aujouird’hui pourquoi les autorités fédérales annulèrent un beau jour les accusations contre un proche de Farouk Kaddoumi, impliqué dans l’attentat de 1970 qui fit 47 morts dans l’explosion d’un avion de la Swissair après son décollage pour Tel-Aviv.
Ce voile levé sur cet accord illustre aussi parfaitement la rencontre entre deux mondes qui caractérise l’époque dans la quelle nous vivons: celui de la lâcheté et de la compromission occidentales et la culture mafieuse et terroriste à laquelle l’OLP et les organisations arabes palestiniennes ont donné ses lettres de “noblesse”.
Ce qui est particulièrement grave dans ces faits qui se sont produits il y a quatre décennies, est que les pays qui se sont adonnés à cette bassesse en pensant préserver leur petit carré ont permis à l’OLP puis à l’Autorité Palestinienne de se hisser vers un point de non-retour de leur reconnaissance internationale et de faire imposer leur cause fictive au détriment des valeurs morales et universelles dont Israël est le seul défenseur au Proche-Orient.
Ces pays se sont aussi exposés à des revendications sans fin, assortis de chantages divers, et au final, n’ont pas été pour autant épargnés par le terrorisme musulman qui se répand aujourd’hui en Europe.
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