Cela faisait un an que les relations entre la Pologne et Israël étaient glaciales. La crise avait commencé avec le vote d’une loi au parlement polonais restreignant la possibilité pour les Juifs d’obtenir des dédommagements pour les biens qui leur ont été spoliés pendant la Shoah.
Le Président polonais avait présenté cette loi comme un moyen de »mettre fin au chaos juridique et au flou dans lequel vivaient des millions de Polonais ».
Rappelons que les tensions entre Israël et la Pologne remontent encore à plus loin. En février 2018, une loi était passée au Sénat polonais, pour interdire d’accuser les Polonais de collaboration pendant la Shoah, ce qui avait suscité de fortes critiques en Israël. Un an et demi plus tard, le Président polonais avait estimé qu’Israël était responsable de la montée des actes antisémites dans son pays après que le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Israël Katz, avait déclaré que les Polonais têtaient l’antisémitisme dans le lait de leur mère.
Au mois d’août 2021, la loi au sujet des biens spoliés a constitué un nouvel épisode dans l’histoire de ces relations et une marche a été gravie dans la mésentente. Les responsables politiques israéliens ont vivement protesté. Yaïr Lapid, alors ministre des Affaires étrangères, avait rappelé l’ambassadeur d’Israël en Pologne pour des explications et en parallèle avait conseillé à l’ambassadeur de Pologne en Israël de »prolonger ses vacances dans son pays ».
Depuis les relations entre les deux pays ne se sont pas améliorées et il y a quelques semaines, les voyages scolaires israéliens organisés tous les ans à Auschwitz ont été annulés à la dernière minute, et ce en raison de différends avec le gouvernement polonais. Les responsables polonais estiment que ces voyages inculquent aux jeunes Israéliens la haine de la Pologne et des Polonais.
Le Président israélien, Itshak Herzog, s’est entretenu aujourd’hui (lundi) avec son homologue polonais Andrzej Duda, en accord les Premiers ministres et ministres des Affaires étrangères de leur pays respectif. Ils ont convenu de rétablir des relations diplomatiques entre les Etats. Un nouvel ambassadeur polonais sera nommé en Israël et l’ambassadeur israélien présentera dans les prochains jours ses lettres de créance au Président polonais.
Les deux Présidents ont émis le voeu que les prochains désaccords entre leurs deux pays soient résolus par la voie d’un dialogue franc et ouvert et dans le respect mutuel.
Le president Herzog va reparer une grosse erreur diplomatique de Lapid avec la Pologne en oubliant les liens crees a l’epoque de Netanyahu avec ke groupe Wisegrad qui defend Israel contres les resolutions europeennes
Les états n’ont pas d’amis, pas d’ennemis, que des intérêts ! Et BIBI dans tout ça ? Les Chefs d’états n’en parlent jamais, ils l’ont oublié !!!
N’en soyez pas si sur
L’histoire ne capitule pas !
Israël ne doit pas capituler non plus avec l’histoire au nom de la real politique, cela finit par donner des « libertés » avec l’histoire comme celle de Macroun s’associant à une Nième résolution de la ouma musulmane (tiah chadei) onusienne pour condamner Israël et annuler le lien vieux de 4000 ans entre Jéru et le peuple juif.
Ce n’est surtout pas « à un jeune bleubite » de réécrire l’histoire !
Après le simplisme et la médiocrité, voilà la vulgarité en prime….
La Pologne s’est distinguée si on traite d’antisemitisme.
Les horreurs perpétrées dans ce pays sont partie inhérente de son histoire.
Si c’est à prouver c’est grave.
Si le président Herzog coopère avec la tentative polonaise de biaiser l’histoire – c’est inquiétant et bizarre.