Manque de repères ces derniers mois, autant chez les Iraniens que chez les Européens. Les règles du jeu ont totalement changé depuis que l’indulgent président sortant, Obama, a laissé sa place au bien moins permissif Trump. L’un observait, tendait la main à l’islam, philosophait sur la paix, aspirait à voir en le loup, un agneau. Le résultat a été catastrophique, autant pour les centaines de milliers de morts, victimes du terrorisme généralisé et cruel, que pour la stabilité régionale et mondiale. Le nucléaire a connu ses meilleurs jours de gloire, que ce soit en Corée du nord ou en Iran, sous le regard compatissant d’une Amérique anesthésiée. Et l’Europe, comme toujours, a encouragé cette envolée pacifiste, au point d’accueillir en son sein des millions de migrants, conséquence directe de cette politique passive américaine. Dans ce désordre bien orchestré, tous les monstres sont sortis de leurs tanières. Soudain, Donald est arrivé, bien pressé de changer l’ordre trop mal établi, de lutter enfin contre les dictateurs et de punir les envoyés du mal.
Comme par enchantement, tout ce que nous pensions en Israël depuis toujours, est sorti de manière prophétique, de la bouche du nouveau président. Parfois même, Trump va bien plus loin dans sa lutte contre les tyrans, qu’Israël n’aurait pu l’espérer. Trouver une explication à l’arrivée de cet envoyé du ciel, n’est pas dans nos mains. D-ieu en a voulu ainsi, dans l’intérêt du peuple juif d’abord, mais aussi pour le bien de la planète toute entière, évitant ainsi, le point de non-retour. La terre ne tournait plus rond du tout, l’anarchie y régnait et le mal était interprété comme le bien, par un occident aveuglé et comme toujours amnésique. En tapant sur la table à chaque occasion, l’Oncle Sam est en train, de gré ou de force, d’ouvrir les yeux à ceux qui étaient plongés dans une léthargie profonde. Tout n’est pas encore réglé, loin s’en faut, mais tout bouge, très vite et surtout dans le bon sens.
Israël a fini, grâce à cet appui de taille, par redevenir lui-même. Même la devise de Tsahal semble avoir évolué. On cesse de se défendre seulement. On n’attend plus uniquement de surprendre l’ennemi avant qu’il ne nous attaque, à présent on le traque et on le frappe, fort, très fort, pour le détruire. L’Iran, comme la Syrie, le Hamas et même le Hezbollah, sont en train de redécouvrir chaque jour cette face d’Israël qu’ils semblaient avoir oubliée. Il était temps de remettre aussi de l’ordre dans notre comportement, dans notre force de dissuasion, mise à mal par une retenue excessive. Il était temps qu’Israël, comme les sept branches de sa Menorah, éclaire plus encore le monde.
Quand Israël revient à lui-même, le globe terrestre tourne mieux : ne le sentez-vous pas ?
Avraham Azoulay