« La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : rien ne fonctionne… et personne ne sait pourquoi ! » (Albert Einstein)
L’Amérique a changé de visage. Avec Trump, on se parlait tous les jours. Avec Biden, on ne s’est même pas téléphoné une seule fois. Pas besoin de Rachi pour comprendre. L’Oncle Joe est occupé à raturer, sans même regarder, tout ce que l’Oncle Donald avait entamé ou annulé. Aux États-Unis, les choses sont claires : les démocrates ne veulent plus entendre parler de l’atmosphère républicaine. Le camp des « Tout sauf Trump ! » a gagné. À part ça, Biden a compris d’Obama que le dossier de Jérusalem est trop complexe. Il préfère
donc prendre ses distances et se rapprocher de l’Iran, c’est bien plus simple.
Le rêve du centre gauche en Israël est identique à celui des démocrates : « Tout sauf Bibi ! ». Or, en cumulant tous les mandats, de Yesh Atid à Meretz en passant par Avoda et Bleu-Blanc, on arrive tout juste à 30 mandats. La Liste arabe unifiée en fait à peine 10. Restent 80 mandats d’une tendance clairement à droite. Le seul problème, et
ce qui nous fait défaut depuis que nous sommes devenus un peuple libre, c’est le shalom bayit. Nous avons tout pour réussir et gagner les guerres. Aucun ennemi ne nous impressionne, c’est à peine si l’on s’en soucie. Voilà que même le virus commence à se replier ; il a compris qu’à Pourim, l’histoire s’inverse, miraculeusement.
Sauf en politique… La soif de pouvoir est tellement puissante qu’elle empêche la véritable aspiration du peuple de s’exprimer.
Tant que nous n’imposerons pas un vrai désir d’union sur notre terre, nous vivrons dans la discorde. La souveraineté sur la Judée-Samarie comme sur les rives du Jourdain nous a glissé entre les
doigts, là aussi à cause d’un désaccord au sein même de la droite, souvenez-vous. Les dirigeants des « villages de Judée-Samarie » furent les premiers à s’opposer au plan Trump, au grand désarroi de Kouchner, de Grimblat, et bien sûr de notre Premier ministre.
Résultat : le dossier historique est passé aux oubliettes. Désunion fatale…
Il est temps de renverser la vapeur. Retour à la raison, retour à la maison. Bibi et ses disciples, Gideon, Naftali et même Avigdor, ont l’obligation de se réunir et de s’entendre, sinon nous serons tous pénalisés par ces ridicules guerres d’egos, qui n’en finissent plus et nous empêchent d’avancer.
Le bon sens et la justice sont nécessaires, urgents. Nous avons droit au meilleur des mondes sur notre terre sacrée. Qu’attendons-nous ?
Pourim, peut-être…