L’organisation Réservistes au Front a lancé lundi une campagne intitulée « Les chasseurs de Shovrim Shetika ». Un film a été réalisé et diffusé sur les réseaux sociaux montrant des soldats témoignant comment ils sont contactés et parfois harcelés par des « chasseurs » de Shovrim Shetika afin qu’ils acceptent de salir Tsahal concernant l’Opération Tsouk Eitan. Souvent, ces émissaires de Shovrim Shetika ne se présentent pas en tant que tels et restent très évasifs sur l’objectif de leurs rencontres avec ces soldats.
Ce film a déjà été regardé par cent-vingt mille internautes. L’un des soldats contactés par Shovrim Shetika raconte: « Ils m’ont appelé au téléphone sept ou huit fois, puis ils sont venus chez moi sans me dire qu’ils allaient enregistrer notre conversation ». Ce soldat était monté seul en Israël et avait désiré s’enrôler dasn Tsahal. Aujourd’hui il a le sentiment d’avoir été utilisé par Shovrim Shetika.
La tactique de Shovrim Shetika est la suivante: ils prennent contact avec des soldats ou officiers ayant combattu lors de cette opération leur disant qu’ils veulent entendre leur témoignage personnel sur ce qu’ils ont ressenti durant cette période. Ensuite, ils prennent des passages qui les intéressent ou les coupent et c’est ainsi que naissent ces fameux « témoignages anonymes » qui font le tour du monde. « On peut facilement tomber dans leur piège et devenir sans le savoir une arme contre Israël sur la scène internationale », indique un officier qui a été « harponné » par les chasseurs de Shovrim Shetika.
Amit Ben-Dror, président de Réservistes au Front note que jusqu’à présent tout le monde croyait que des soldats contactaient de leur plein gré Shovrim Shetika pour leur faire part de soi-disant témoignages à charge contre Tsahal, mais il s’avère que c’est Shovrim Shetika, qui a un agenda politique bien clair, qui tente par divers moyens d’amener des soldats à donner des témoignages contre Tsahal et l’Etat d’Israël.
Ce qui inquiète aussi Réservistes au Front, c’est de savoir d’où Shovrim Shetika tient les coordonnées des soldats et qu’eyt ce qu’il en fait ensuite. L’organisation demande aux services israéliens de sécurité de faire une enquête sur cette question.
Photo Porte-parole Tsahal