Comme on pouvait s’y attendre, la rencontre internationale organisée à Vienne ce vendredi pour tenter de mettre un terme à la « guerre civile » en Syrie n’a donné aucun résultat. Les parties en présence se sont concentrées essentiellement sur la question de l’éviction du président Assad et de son remplacement et sur le retrait éventuel des forces étrangères combattant en Syrie.
Il s’agit d’une première réunion des Etats impliqués dans le conflit mis à part bien entendu la Syrie. Etaient présents également des délégués des États-Unis, de Russie, de Chine, de France, d’Allemagne, d’Irak, d’Italie, de Jordanie, du Liban, d’Oman, du Qatar, d’Arabie Saoudite, de Turquie, de l’Union des Emirats arabes, de Grande Bretagne, de l’Onu et de l’Union européenne.
Les pays occidentaux et les Etats du Golfe souhaitent le départ de Bachar el Assad. Mais la Russie et l’Iran, qui sont les alliés principaux du régime syrien, ne sont pas pressés d’acquiescer. C’est ce qu’a clairement laissé entendre le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lorsqu’il a déclaré que « c’était le peuple syrien qui devait décider du statut d’Assad par des élections ». Il a en outre mis en garde contre les risques d’affrontements entre l’Occident et l’Orient à travers leurs délégués dans la région. Photo by Yossi Zamir/Flash90