Une source arabe palestinienne au sein du Comité exécutif de l’OLP affirme que des contacts discrets ont lieu actuellement entre émissaires israéliens et arabes palestiniens, en présence de représentants américains, égyptiens et jordaniens.
Selon cette source, le but de ces rencontres est de redonner une chance à une relance des pourparlers directs entre Israël et l’Autorité Palestinienne. Une première période de pourparlers démarrarerait au mois de janvier 2016 jusqu’au mois de mars. Ces premières rencontres auraient lieu au Caire sous la supervision directe du secrétaire d’Etat John Kerry. Durant ces trois mois, les parties fixeraient des bases claires pour une relance des négociations. Trois mois supplémentaires de pourparlers auraient lieu ensuite à Amman où seraient traités toutes les questions en suspens!
Lors de leur rencontre dans la capitale jordanienne, John Kerry a tenté de convaincre le chef terroriste Mahmoud Abbas d’accepter de revenir à la table des négociations. Face au refus d’Abbas, ce serait finalement des pressions de pays arabes qui l’auraient convaincu Abbas la proposition du secrétaire d’Etat non sans avoir arraché des gages comme condition de départ: la libération de terroristes, une déclaration officielle israélienne quant à un arrêt total de la construction juive et l’arrêt des « agressions contre les lieux saints musulmans ». John Kerry s’y serait engagé à condition que Mahmoud Abbas accepte de rencontrer Binyamin Netanyahou à Amman durant cette période de pourparlers!
Toujours selon cette source, Mahmoud Abbas aurait déjà formé une nouvelle équipe de négociateurs sous la direction – une nouvelle fois – de l’antisémite Saeb Arekat.
En clair, John Kerry voudrait réussir en six mois ce qu’il n’a pas pu faire en neuf mois il y a deux ans. Par ailleurs, il est inutile de se demander sur qui s’exerceraient toutes les pressions avec d’un côté Israël et de l’autre l’Autorité Palestinienne, l’Egypte, la Jordanie et les Etats-Unis d’Obama et Kerry…!
Photo Issam Rimawi / Flash 90