L’ancien ministre et député de Shass, Elie Ishaï, aujourd’hui président de Yahad, a commenté les derniers développements politiques à droite. Il a d’abord regretté la scission et le choc provoqués au sein du sionisme religieux avec le départ subit de Naftali Benett et Ayelet Shaked, exprimant sa crainte d’un trop grand morcellement de la droite avec pour conséquence le risque que certains petits partis de droite n’atteignent pas le seuil d’éligibilité.
Elie Ishai a alors évoqué la nécessité d’unions ou d’alliances entre des petites formations de droite. Avec humour, l’ancien ministre a dit: “Aux Etats-Unis il y a cinquante Etats et seulement deux partis, et ici, chaque jour voit l’apparition d’un nouveau parti”. Il a appelé Habayit Hayehoudi à achever son processus d’union avec Ha-Ihoud Haleoumi et qu’à cette union se rajoute ensuite éventuellement le parti Yahad afin d’entrer à la Knesset et augmenter le bloc de droite. Il a confié que des contacts ont déjà lieu entre des représentants des deux partis et que les choses se préciseront lorsque Habayit Hayehoudi et Ha-Ihoud Leoumi-Tekouma auront “repris leurs esprits” après le mini tremblement de terre de dimanche.
Concernant un ralliement de Yahad avec Shass, Eli Ishaï a dit: “Malheureusement, Arieh Dery s’oppose catégoriquement à toute alliance. Avec le seuil d’éligibilité actuel il se met en danger et met en danger le parti, mais apparemment, celui lui est égal que Shass disparaîsse du paysage de la Knesset. Le rav Mazouz lui avait fait une proposition mais qu’il a refusée. C’est derrière nous maintenant, et nous allons chercher d’autres alliances”.
Après son échec de 2015, Elie Ishaï se dit confiant aujourd’hui et considère que son parti a toutes les chances d’entrer à la Knesset. Il se dit également prêt à entrer dans une coalition dirigée par Binyamin Netanyahou”.
Photo Miriam Alster / Flash 90