Le terme “prêt hypothécaire” la fameuse Mashkanta, fait partie de la vie de la plupart des foyers en Israël. Ces ménages sont désireux d’acquérir un appartement mais ils ne disposent pas du financement nécessaire et sont donc obligés de s’adresser à la banque et de demander un prêt pour réaliser leur souhait.
Il est ici impossible d’énumérer les différents paramètres et caractéristiques qui déterminent en fin de compte le prix de ce prêt, les différents types d’indexation, le calendrier des remboursements, les coûts effectifs, les limitations, les conditions d’éligibilité, les différents types de prêts et les nombreuses combinaisons possibles. Face à tout cela, les emprunteurs se sentent souvent perdus, sans parler du fait qu’ils ne comprennent pas toujours le jargon bancaire. Ceci est d’autant plus vrai pour les résidents étrangers désireux d’acquérir un appartement en Israël qui ont besoin d’un financement bancaire afin de réaliser leur transaction.
Nous allons ici vous donner quelques règles d’or et quelques éléments à prendre en compte avant de contracter un emprunt :
Tout d’abord il est important que votre compte en banque, tant en Israël qu’à l’étranger, soit irréprochable. Les banques examinent l’historique de crédit de leurs clients, les chèques refusés, les prélèvements automatiques non honorés, les saisies de compte, des problèmes techniques dus à la distraction ou des dépassements de ligne de crédit non intentionnées. Tout cela peut être source d’obstacles. Les résidents étrangers se verront demander de fournir un rapport de crédit ou tout document similaire indiquant leur profil financier et leur respect des engagements financiers au cours des ans. Un conseiller indépendant de prêts hypothécaires vous indiquera les documents à présenter en fonction de votre lieu de résidence.
La capacité de remboursement du client constitue un paramètre essentiel, il est donc très important de présenter l’ensemble de vos revenus, qu’il s’agisse de revenus actifs tels que des salaires versés dans le pays où vous résidez de façon permanente ou de vos revenus passifs, provenant de biens ou d’allocations. Là aussi, il est primordial de s’allouer les services d’une société de conseil en prêts hypothécaires, capable de vous représenter face à la banque. Un conseiller autonome en prêt hypothécaire saura présenter votre requête de façon à ce qu’elle ait toutes les chances d’être acceptée aux meilleures conditions possibles.
Il est essentiel d’évaluer les sommes dont vous pourriez éventuellement disposer à l’avenir, provenant de tiers ou autres, tels que des fonds de formation arrivés à échéance ou des plans d’épargne, en Israël ou à l’étranger. Prendre en compte ces rentrées d’argent vous permet d’établir des possibilités de remboursement anticipé exonéré de frais. Quand il s’agit d’un résident étranger qui fait l’acquisition d’un appartement en Israël mais vend pour cela un bien à l’étranger, il est possible de convenir avec la banque d’un calendrier de remboursement spécifique qui figurera dans le contrat de prêt.
Actuellement, la banque avant d’accorder un prêt, prend en compte le montant de votre apport personnel et un montant de prêt constituant plus de 60 % de la valeur du bien constitue en général une limite d’emprunt pour le système bancaire. Prenez conseil auprès d’un consultant externe pour l’acquisition du bien. Il sera capable d’évaluer les coûts directs et indirects et ainsi de vous permettre de réaliser une transaction qui ne dépassera pas votre ligne de crédit et capacité de remboursement.
Shay Hay, conseiller en prêts hypothécaires et gestion de crédit. Centre national du conseil et de refinancement de prêts hypothécaires. shaypicho@gmail.com
Cet article ne remplace aucunement un conseil professionnel individuel et de constitue aucunement une recommandation mais simplement une explication générale.