Le gouvernement a autorisé cet après-midi la constitution d’une équipe autour de la politique de versement d’allocations aux familles des terroristes résidents ou citoyens israéliens, qui ont perpétré des attentats ou des infractions sécuritaires. Cette décision a été adoptée sur la base d’une proposition conjointe du Premier ministre Bennett, du ministre des Affaires étrangères Lapid et du ministre des Affaires sociales Cohen.
D’après la décision du gouvernement, l’équipe devra livrer ses conclusions au gouvernement dans les 60 jours ainsi que des propositions pour corriger la loi.
Le Premier ministre a déclaré ce matin: ”Nous sommes déterminés à réparer ce qui a été délaissé pendant des années et à changer l’équation de façon à ce qu’il ne soit plus rentable de prendre part à un attentat terroriste contre les citoyens israéliens”.
Yaïr Lapid a ajouté: ”Les terroristes et les membres de leur famille doivent savoir qu’il y a un prix à payer pour s’en prendre à des innocents. Il n’est pas concevable que l’Etat continue à verser des allocations aux familles des terroristes alors qu’elles auraient pu éviter les attentats et la perte de vies humaines”.
Cette proposition ne fait pourtant pas l’unanimité au sein du gouvernement, le ministre de la coopération régionale, Issawi Fredj (Meretz), a clairement fait savoir qu’il s’y opposait: ”On ne touche pas aux allocations pour les enfants de citoyens ou résidents”.
On ne touche pas aux allocations pour les enfants de citoyens ou résidents
Rappelons que d’après la loi israélienne, la femme d’un terroriste citoyen ou résident israélien peut demander une allocation au bitouah leumi si elle n’a pas d’autres sources de revenu que celle que son mari apportait. Elle ne touche pas de pension de veuve mais peut obtenir une garantie de revenus de la part de l’Etat.
C’est à cette anomalie que le gouvernement veut essayer de remédier.