Une soirée commémorative a été organisée mardi soir au centre Gérard Behar de Jérusalem à l’occasion du trentième jour de deuil (Chlochim) après le meurtre de Dafna Meir hy’d, assassinée par un terroriste à l’entrée de sa maison à Othniel.
Un certain nombre de personnalités ont été invitées à prendre la parole pour évoquer le souvenir de la défunte qui a eu un parcours assez exceptionnel. Parmi elles, Lihi Lapid, épouse de Yaïr Lapid, la députée Aliza Lavie (Yesh Atid), le Rav Reem Hacohen, directeur de la Yeshiva d’Othniel, Dov Kalmanowitch, adjoint au maire de Jérusalem et … Yariv Oppenheimer, directeur du mouvement d’extrême gauche Shalom Akhshav.
Dans son discours, Oppenheimer a déclaré comment il avait découvert l’existence de Dafna Meir le jour de son assassinat à travers les réseaux sociaux, expliquant que sa page Facebook s’était remplie de messages en sa mémoire, écrits par ses amis à lui. « Cette nuit là, a-t-il ajouté, je n’ai pas dormi et j’ai découvert la vie de Dafna et son courage. Sa mort et son meurtre m’ont rappelé qu’il n’y avait plus de droite et de gauche : malgré nos divergences, nous sommes ensemble dans la tristesse. Dafna voulait nous sortir de nos préjugés sur le ‘colon’, le religieux, le laïc, le gauchiste ».
Oppenheimer, visiblement frappé par la personnalité de la jeune femme, a encore déclaré : « J’ai regretté que les circonstances de la vie ne m’aient pas permis de connaître Dafna. Elle voyait en tout être humain … un être humain. Si nous nous étions rencontrés, je veux croire qu’à côté des désaccords, il y aurait eu des sourires et des points de convergence ». Il a terminé son discours en remerciant le mari de Dafna, Nathan Meir, et ses enfants pour leur invitation ‘inhabituelle’ qui avait exigé ‘du courage et un grand cœur’.