Mercredi, lors du journal télévisé de la chaîne Aroutz 2, le journaliste Amit Segal avait lancé une “petite bombe”. Après avoir contacté la sous-commission parlementaire des Services secrets, il “révélait” sur le plateau que Tsahi Hanegbi, juste avant de quitter la présidence de la commission des Affaires étrangères et de la Défense pour devenir ministre avait remis à la sous-commission un rapport confidentiel qu’il avait rédigé sur la période qui a précédé l’Opération Tsouk Eitan, et dans lequel il lavait le Premier ministre et l’échelon politique de toute responsabilité concernant l’impréparation présumée au danger des tunnels souterrains.
Cette information a rapidement grimpé en tête des titres des journaux.
Tsahi Hanegbi a tenu à répondre jeudi matin sur Galei Tsahal en disant d’abord que le Premier ministre n’était absolument pas au courant qu’il préparait un tel rapport. Deuxièmement, il a souligné que son rapport s’est basé avec fidélité sur tous les documents et protocles de la commission et de sous-commissions depuis une année et demi qui avait précédé l’opération à Gaza, qui démontrent que le gouvernement, tout comme Tsahal, étaient tout à fait au courant de ce danger et qu’ils s’y préparaient.
Le nouveau ministre a expliqué que le sentiment de surprise qui a été constaté au début de l’opération provenait du fait que Tsouk Eitan a débuté alors que les moyens technologiques pour parer à ce danger n’aient été encore prêts.
Enfin, Tsahi Hanegbi a sévèrement dénoncé le député Ofer Shelah’ (Yesh Atid) qui a été selon lui le seul qui ait pu divulguer ce rapport ultra-confidentiel au journaliste Amit Segal car il a été le seul à venir consulter le document au secrétariat de la sous-commission des Services secrets.
“Ofer Shelah’ a commis une faute très grave en rendant public un tel document uniquement pour des raisons politiques et je ne l’aurais jamais cru capable d’une telle chose”, a accusé Tsahi Hanegbi.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90