Le rapport publié par l’Autorité de l’Innovation au sujet de la hitech en Israël pointe un ralentissement dans ce secteur et met en garde pour l’avenir.
Avec la crise sanitaire liée au Corona puis la guerre en Ukraine, le secteur de la high tech a accusé le coup dans le monde entier. Les chiffres étaient en baisse partout et Israël n’a pas fait exception à la règle.
Néanmoins, alors que depuis quelques mois, des signes de reprise sont constatés aux Etats-Unis, par exemple, Israël ne remonte toujours pas la pente.
D’après le rapport de l’Autorité de l’Innovation, l’apogée des investissements dans la high tech israélienne a été constatée pendant le dernier trimestre de 2021 avec plus de 9 milliards de dollars levés par les start-up israéliennes.
Puis c’est la dégringolade. En 2022, les sommes investies n’ont fait que baisser.
Le rapport souligne que l’inversement de cette tendance n’est pas certaine pour 2023 et que cela constitue un signal d’alerte pour la high tech israélienne qui doit se préparer à une telle situation.
Les rédacteurs du rapport évoquent l’instabilité politique et sociale qui règne dans le pays depuis janvier 2023 et l’arrivée du nouveau gouvernement, en raison du projet de réforme judiciaire et des protestations qu’il engendre. Ils mettent en exergue l’impact négatif que cette situation a sur les investisseurs étrangers.
Ce phénomène est d’autant plus préoccupant que la high tech israélienne est basée à plus de 90% sur des fonds étrangers. D’un côté, cela prouve l’attractivité du marché israélien pour les investisseurs internationaux mais de l’autre, cette importante dépendance expose fortement le marché israélien aux perturbations liées aux changements de préfèrences de ces mêmes acteurs.
Par ailleurs, le rapport indique qu’Israël est en dernière position de l’OCDE quant aux investissements gouvernementaux dans la recherche et le développement.
En 2023, on constate une vague de licenciement dans la high tech qui embauche 14% des salariés israéliens. Pour le ministère de l’Innovation, ces licenciements pourraient impacter l’ensemble du marché israélien compte-tenu de la position de force qu’occupe le secteur de la high tech sur le marché du travail. Le ministère insiste sur la dépendance importante de l’économie israélienne à cette branche d’activité et s’inquiète de ne pas voir la courbe israélienne suivre celle du reste du monde au regard de la reprise dans ce secteur.
Notons malgré tout qu’Israël fait toujours partie des leaders dans le secteur. A la date d’avril 2023, avec 9093 sociétés high tech actives, qui ont réussi à lever des fonds, Israël est troisième mondial dans ce domaine, derrière San Francisco et New York. Mais, la diminution des investissements constatée en 2022 et au premier trimestre 2023 est plus importante en Israël.
Les rédacteurs du rapport de l’Autorité de l’Innovation estiment que les mois à venir seront critiques pour la high tech israélienne. L’histoire a montré qu’en général on constate une hausse des investissement et des embauches dans la high tech israélienne, environ six mois après la reprise de la bourse à Wall Street.
Le rapport met également en exergue le peu de femmes, d’orthodoxes et d’arabes qui travaillent dans la high tech en Israël.
Les femmes ne représentent que le tiers des employés de la high tech. Seuls 2% des employés dans ce secteur sont arabes et 3% orthodoxes.
Concernant les salaires, le salaire moyen dans la high tech est 2.7 fois plus important que le salaire moyen sur le marché global israélien et s’élève à 28385 shekels par mois. Depuis 2012, le salaire des employés de la high tech a augmenté de 9465 shekels par mois contre 2290 shekels par mois pour les salariés des autres branches de l’économie israélienne.
C EST EXACT LE NOUVEAU GOUVERNEMENT A RÉDUIT LA CAPACITÉ INVENTIVE DANS LA TÊTE DE NOS CHERCHEURS. ( je rigole bien entendu)
ILS ONT EU L ARGENT FACILE ILS ONT CRU QU ON LES ATTENDAIT.
MAINTENANT AU TRAVAIL
Ce qui intéresse plus les Israéliens je pense ce n’est pas la baisse du high tech , mais plutôt la hausse des fruits des légumes de la viande de l’essence de toute l’alimentation ,du gaz de l’électricité et de tout le reste et les pensions qui n’augmentent pas ,ça ça les intéresse.
Ils ont également crié au loup et on effrayé les investisseurs… Leurs investisseurs….c’est à mourir de rire !
le secteur est finance a 90% par l etranger …ce qui signifie que la situation economique etrangere impacte lourdement ce secteur…autement dit mettre tous les oeufs dans le panier hi tech est le plus gros risque d obtenir une omelette et nous ne sommes pas en mesure de menager les chocs
Mais ils sont toujours au travail, seulement pas en Israël. Les investisseurs demandent maintenant à ce que ce soit délocalisé. Ils ne souhaitent tout simplement plus investir en Israël.
Pas grave, les ultras orthodoxes vont prier.