Le ministre de Jérusalem et du Patrimoine Raphy Peretz, président du parti Habayit Hayehoudi, risque fort de ne pas faire partie de la prochaine Knesset. Son parti est crédité d’entre 0% et 1% des intentions de vote et il se cherche désormais une structure grâce à laquelle il pourrait « survivre » politiquement. La porte de Yamina lui est fermée après qu’il ait quitté le parti suite aux dernières élections en échange d’un poste ministériel dans le gouvernement d’union. Au parti de Naftali Benett on n’a pas oublié ce « lâchage ».
Dans un premier temps, Raphy Peretz a tenté une approche du Likoud en espérant être inséré par Binyamin Netanyahou dans les places réservées aux choix du Premier ministre. Le député Micky Zohar lui avait fait part de la réponse négative du Likoud.
Le journaliste Amit Segal (Hadashot 2), généralement bien informé a révélé que Raphy Peretz, bien que sioniste-religieux, aurait alors tenté sa chance au parti Shass en demandant être inclus dans la liste du parti pour les prochaines élections. Le parti Habayit Hayehoudi a parlé d’une « fake news » et le parti Shass n’a pas encore réagi.
Le bureau du ministre a également réagi en démentant formellement et affirmant que « Raphy Peretz travaille d’arrache-pied pour renforcer le parti Habayit Hayehoudi et se préparer aux primaires pour la présidence de cette formation ».
Il y a quelques semaines, Raphy Peretz se montrait encore optimiste quant aux chances de son parti d’atteindre le seuil d’éligibilité et exprimait son souhait de voir se réunir toutes les tendances du sionisme-religieux au sein d’une seule formation distincte de Yamina.
Un voeu…pieu ?
Photo Gili Yaari / Flash 90