L’Etat prépare le retour de 130 djihadistes partis rejoindre le Califat en Irak et en Syrie. Si Christophe Castaner compte les « mettre en prison », se profile derrière cette idée le vieux réflexe culpabilisant français. Après tout, s’ils nous ont trahi, c’est forcément un peu de notre faute…
C’était dans les tuyaux depuis un moment, la presse l’évoquait ces derniers mois, et Christophe Castaner l’a discrètement confirmé mardi sur BFM : oui, l’État français compte bien rapatrier certains djihadistes. Pour être précis, il y en aurait cent trente, actuellement détenus par les Kurdes en Syrie. Le retrait des troupes américaines de la région justifie aux yeux de notre gouvernement cette exfiltration parfaitement criminelle. Cela ressemble fort à une excuse.
En effet, souvenons-nous que, dernièrement, c’étaient les femmes et les enfants de djihadistes qui faisaient « débat ». Les avocats des « mamans » des fascistes vertes, pour la plupart marqués à l’extrême gauche, ordonnaient à l’État de « prendre ses responsabilités » et donc de récupérer celles qui, par amour pour leurs barbus ou par envie de goûter aux délices du Califat, s’étaient enfuies chez Daech. Comme notre inénarrable ministre de l’Intérieur, les conseils affirmaient, l’œil sombre et des trémolos dans la voix : « Elles sont Françaises ». Et si, pour l’heure, la justice de notre pays ne leur a pas donné raison, la belge, elle, a récemment exigé de son gouvernement qu’il ramène à la maison ses ressortissantes en burka.
Lire la suite sur Causeur.fr
Ma position va être minoritaire sûrement ici, mais je donne raison , sur le principe, au gouvernement français sur ce point, les kurdes,menacés de surcroît par Mr Erdogan ,ont bien assez de soucis sur place pour se voir refiler les “patates chaudes”…A laisser des “territoires perdus de la République” jusque dans les esprits, il faut assumer ce qu’on a laissé semer! F.T.