Le commandement central de Tsahal dresse un bilan positif du mois de Ramadan qui vient de s’achever, qualifié de « plus calme depuis quatre ans ». Les statistiques révèlent une diminution spectaculaire de 80% des attaques terroriste par rapport à l’année précédente, selon un porte-parole militaire.
Seulement trois attentats ont été enregistrés durant cette période, contre 27 lors du Ramadan 2024, 42 avant le début de la guerre, 13 en 2022 et sept en 2021. Cette amélioration significative est attribuable notamment à l’opération « Mur de fer » déployée dans le nord de la Samarie et aux activités antiterroristes maintenues tout au long du mois sacré musulman.
« Cette année, contrairement aux pratiques antérieures, nous avons pris la décision de poursuivre les opérations de lutte contre le terrorisme pendant le Ramadan », explique une source militaire. Une stratégie qui semble avoir porté ses fruits dans un contexte régional extrêmement tendu, marqué par « le fort désir de tous les acteurs, de l’Iran au Hamas, de mettre le feu à la Judée et à la Samarie ».
Le bilan opérationnel dans la région fait état de 13 terroristes éliminés et environ 401 suspects arrêtés au cours du mois écoulé. Les forces de sécurité ont également saisi près de 400 armes de différents types. L’armée israélienne précise que « l’objectif n’était pas de gâcher la fête », mais d’étendre les mesures préventives en se concentrant sur les « bombes à retardement ».
Cette période sensible était d’autant plus surveillée que 420 terroristes palestiniens récemment libérés de prison dans le contexte de la trêve avec le Hamas ont récemment ont « afflué dans la zone », augmentant les préoccupations sécuritaires des autorités israéliennes.