La Saga du rachat de Golan Télécom continue avec entrain. Et la presse économique se régale. Selon le magazine Globes, deux industriels israéliens (un des deux possède une belle expérience comme ex-CEO de Bezeq ) tentent de racheter Golan Télécom. De nombreuses entités sont intéressées par cette opération.
HISTORIQUE. Selon tel-avivre.com : “Invité de la deuxième chaîne israélienne ce week-end, Michael Golan a déclaré : « A moi seul, j’ai fait plus pour les israéliens que Netanyahu et Kahlon. Les régulateurs veulent m’éliminer pour des raisons politiques». Par le biais du quotidien Haaretz, il a également adressé un courrier au Premier Ministre en disant :“Si la fusion avec Cellcom est refusée, nous coulons! Et des millions de personnes vont perdre leurs avantages”.
Le ministre des Finances, Moshe Kahlon, qui fut le chevalier blanc de l’ouverture du marché de la téléphonie cellulaire à la concurrence quand il était ministre de la Communication, il y a quelques années, s’était fermement opposé, il y a 6 mois, à la vente de Golan Telecom à Cellcom. Dans une lettre au commissaire antitrust, Kahlon avait écrit: « l’octroi de l’autorisation de cet achat constitue un préjudice grave à la concurrence du marché du cellulaire et conduira à une hausse des prix inévitable ». «La fusion de Golan et de Cellcom est une grave erreur » avait déclaré Kahlon. « Dans certains cas, les prix seront multipliés par 10 par rapport au facture de Golan d’aujourd’hui » avait-il expliqué lors de l’annonce de la vente.
D’autre part, Benjamin Netanyahu, premier ministre, mais aussi ministre de la communication, ne veut pas faire de concessions, principalement parce qu’il sait que la Haute Cour de Justice ne l’acceptera pas. La société de téléphonie mobile de Golan est donc à la croisée des chemins, elle est impliquée dans une bataille à la fois économique et politique. Si elle n’obtient pas gain de cause, des centaines de milliers d’abonnés seront laissés pour compte.
Michael Golan a en outre déclaré à la télévision : « C’est le rêve de Nasrallah, si on tombe, c’est l’ensemble du marché de la téléphonie qui s’effondre comme un jeu de domino, et c’est l’économie israélienne dans son ensemble qui en souffrira». Ainsi Michaël Golan rejette les accusations selon lesquelles, il ne souhaite que réaliser des bénéfices et rentrer en France. «Je suis sioniste », a-t-il dit, «J’ai quitté une vie confortable à Paris pour aider les Israéliens ».