Le rythme des attaques israéliennes contre la Syrie a augmenté ces derniers jours. En quatre jours, la semaine dernière, pas moins de trois attaques ont été attribuées à Israël.
L’Etat hébreu ne confirme jamais directement qu’il est derrière ces actes mais hier le Premier ministre y a fait allusion dans son allocution en ouverture du conseil des ministres: ”Nous faisons payer le prix cher aux régimes qui soutiennent le terrorisme contre Israël, en dehors de nos frontières. Je conseille à nos ennemis de ne pas se méprendre: les débats internes à Israël ne nous font pas bouger d’un iota quant à notre détermination, notre force et nos capacités à agir contre nos ennemis, sur tous les fronts, où et quand cela est nécessaire”.
Les cibles visées par les attaques en Syrie sont iraniennes et visent à nuire à l’installation des Gardiens de la Révolution aux portes du pays. Ainsi, la semaine dernière plusieurs hommes du régime iranien ont été tués dans une opération contre des réserves d’arme des milices iraniennes. Les médias iraniens ont même affirmé qu’un conseiller militaire avait été tué dans les bombardements.
La dernière attaque, celle qui est survenue dans la nuit de samedi à dimanche, était dirigée contre des cibles du Hezbollah. Et il se peut donc qu’elle ait été une manière de réagir à l’attentat qui perpétré le 13 mars dernier au carrefour de Meguido dans le nord du pays. Un terroriste affilié au Hezbollah, avait traversé la frontière depuis le Liban, avec des armes et des explosifs. Il avait déposé sa bombe au bord d’une route, faisant un blessé grave avant d’être retrouvé par les forces de l’ordre quelques jours plus tard et éliminé.
Pour le gouvernement israélien, il était important de réagir mais, dans le même temps, d’éviter un embrasement et un conflit plus généralisé. C’est pourquoi, il a été décidé de ne pas attaquer directement au Liban, ce qui aurait inévitablement entrainé une réaction du Hezbollah. Il semblerait donc que la réponse israélienne se soit traduite par des attaques de cibles du Hezbollah en Syrie qui permettraient à Israël de frapper les biens de l’organisation terroriste, sans entrainer une escalade au nord du pays.
Israël a peur du Hezbollah ? Bande de peureux . Ou c’est juste une conclusion hâtive d’un journaliste ?
Hesiter avant de provoquer une guerre c’est un comportement normal d’un etre de raison. Fatima, avez vous perdu la votre de raison ?