La religion progressiste contre la Torah d’Israël (III)
Dans le premier volet de cette série d’articles, nous faisions le constat que, dans l’esprit des adeptes de la religion progressiste, il n’y a de place pour le moindre doute. Leur religion leur enjoint de combattre le gouvernement démocratiquement élu d’Israël par tous les moyens, y compris violents… Et nous posions in fine la question de savoir qui sont les nouveaux prêtres de la “religion progressiste” israélienne ? C’est à cette question que nous allons tenter de répondre.
Première hypothèse : les écrivains et les intellectuels
Durant les sept premières décennies de l’existence de l’Etat d’Israël (et auparavant déjà), les intellectuels, et les écrivains en particulier, ont rempli un rôle de premier plan dans le débat public. Ils ont incarné, pour le meilleur et parfois pour le pire, le visage de “nouveaux prêtres” de la culture laïque israélienne en devenir et ont marqué de leur empreinte les débats autour des questions cruciales de l’identité, de la politique et de l’avenir d’Israël. Citons, parmi tant d’autres, les noms de Nathan Alterman, d’Amos Oz ou de David Grossman.
Or, de manière flagrante, ces mêmes écrivains sont aujourd’hui largement absents du débat public et ne participent plus aux événements qu’en tant que spectateurs. Le “mythe de l’écrivain engagé”, déjà largement écorné depuis la période des accords d’Oslo, est aujourd’hui remisé aux oubliettes. On en donnera pour illustration le fait que, dans les Haggadot rédigées par les adeptes de la religion progressiste, les écrivains n’occupent qu’une place mineure, aux côtés d’autres figures de proue des mouvements d’opposition.
Deuxième hypothèse : les dirigeants politiques et militaires
La présence massive, au sein des manifestations quasi hebdomadaires qui se déroulent depuis huit mois en Israël, des dirigeants de l’opposition et celle de plusieurs anciens chefs d’état-major, pourrait faire croire que ce sont eux qui “tirent les ficelles” et qui animent le débat public. A certains égards, on peut effectivement dire que le “quarteron de généraux” omniprésent dans les manifestations de l’opposition dirige celles-ci. Mais sont-ils pour autant les “prêtres” de la religion progressiste ? On peut en douter.
Leur fonction semble plutôt être celle d’une direction tactique et d’un contrôle idéologique et politique que celle d’une véritable direction spirituelle… A écouter les propos incendiaires d’un Ehoud Barak ou d’un Ehoud Olmert, on a plutôt l’impression que leur rôle est de jeter de l’huile sur le feu, chaque fois que celui-ci semble s’éteindre.
Troisième hypothèse : les publicitaires
L’hypothèse que nous formulons ici est que les véritables “prêtres” de la religion progressiste israélienne sont ceux qui élaborent les slogans des manifestations et les innombrables instruments visuels, graphiques ou autres, qui tiennent lieu de discours et de “rituels”, pour les manifestants adeptes de la religion progressiste. Ce sont eux en effet qui parviennent à “nourrir” les grandes messes hebdomadaires qui se déroulent rue Kaplan à Tel-Aviv, devant la résidence du Président à Jérusalem et ailleurs dans le pays…
Le rôle crucial rempli par des agences de publicité dans la campagne de propagande anti-gouvernementale actuelle s’explique par un constat qui a été fait depuis plusieurs décennies, aux Etats-Unis et ailleurs : celui du lien étroit entre publicité, propagande et politique. Comme l’observe la psychologue Liliane Lurçat dans son étude de la manipulation, il n’y a “pas de différence entre les démarches utilisées en persuasion politique et en persuasion publicitaire, elles sont sensiblement les mêmes”[1]. C’est précisément ces méthodes de persuasion politico-publicitaire auxquelles nous assistons en Israël et qui permettent de comprendre l’engouement d’un vaste public pour des slogans simplistes, véhiculant des opinions tranchées et souvent extrémistes.
Ce que montre le mouvement de protestation anti-gouvernemental, dirigé par un petit groupe d’hommes politiques et d’anciens chefs militaires aux ressources financières considérables et nourri de slogans simplistes et mensongers, c’est que les techniques de la persuasion politique, utilisées à mauvais escient, mettent en danger la pérennité d’un gouvernement démocratiquement élu. Dans cette lutte d’influence pour convaincre l’opinion, les publicitaires sont bien devenus les “grands-prêtres” de cette grande messe progressiste qui se déroule semaine après semaine dans les rues et sur les places d’Israël.
Pierre Lurçat
Mon livre Quelle démocratie pour Israël ? est publié aux éditions l’éléphant, disponible sur B.o.D, Amazon, à la librairie du Temple à Paris, à la librairie française de Tel-Aviv et auprès de l’éditeur ([email protected])
[1] L. Lurçat, La manipulation des enfants par la télévision et l’ordinateur, F.X de Guibert 2008.
MALHEUREUSEMENT IL NE SONT PAS OMNIPRÉSENT QU EN ISRAËL CES « FAMEUX PRÊTES. PROGRESSISTES » NOUS LES RETROUVONS EN EUROPE, SEULS LES PAYS TOTALITAIRES LES TIENNENT EN LAISSE.
PEUT-ÊTRE EST-CE LA BONNE MÉTHODE ?
Cette nouvelle religion des éclairés qui nous est importée outre Atlantique plus précisément d’Amérique n’est rien d’autre qu’une nouvelle dictature masquée d’apparences démocratiques, c’est un refus de toutes les valeurs que nous avons hérités des LUMIÈRES qui est contesté et remis en cause, cette pseudo philosophie n’est rien d’autre que le WOKISME inspiré du monde ORWELLIEN.
Cette nouvelle religion est contestée ainsi que fortement combattue déjà dans certains pays Européens.
En ISRAËL effectivement il y a une tentative de dérober l’actuel gouvernement et d’installer un gouvernement inspíré de cette religion WOKISME, pour cela nous devons renier toutes les valeurs tant religieuses que sociales et même politiques lesquelles héritées des LUMIÈRES ET DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE, c’est le monde complétement à l’envers, avec la crise présente que le pays vit, c’est le laboratoire idéal pour tenter d’imposer cette nouvelle dictature venant d’Amérique, les principaux élèves sont les descendants des premiers sionistes venus d’Europe Centrale, c’est à dire les arrière-petits-enfants de ces derniers devenus post-sionistes reniant aussi toutes les valeurs religieuses ils sont déjà les nouveaux convertis à cette religion avec leurs maîtres penseurs comme les frères Ehud Barak et Olmert et toute la M……. qui s’ensuit.
Il faut signaler que le fonctionnement de notre cour suprême s’intègre parfaitement dans cette nouvelle religion WOKISME.
Les personnes qui se font manipuler ont perdu leur racine juive ce qui les rend vulnérables. Heureusement la grand majorité des juifs israéliens restent proches de la thora, d’où le succès de la dernière élection au grand deséarrois des grands prêtres qui devront aller precher ailleurs.
Combien de temps peuvent se permettre de perdre des fortunes ,ces publicitaires? Jusqu’aux fètes du Nouvel An ou jusqu’à Noël? Ou jusqu’ils aient renversè un gouvernement lègalement èlu et l’aient emplacè par des pantins à leur solde? Il est temps, et probablement sans un Nataniaou trop fatiguè des luttes politiques, de laisser la place à des idèalistes propres et courageux qui pensent clairement le futur d’Israèl…Il est temps de choisir des femmes à la téte de notre nation.Mème avec turban ou un foulard sur leur tète, elles qui savent mener une famille , seront sutement beaucoup mieux mener notre avenir.
Je ne pense pas comme notre Pierre Lurcat que je salue au passage. Cette tentative de putsch suite à la victoire électorale démocratique du camp sioniste, patriotique et orthodoxe, est due à l’administration Hussein Obama-Biden via la CIA pour forcer Israël à la capitulation. Ils ont trouvé des traîtres qui pour des $ sont prêt à vendre le pays à Amalek. La CIA a agi de même en Ukraine en 2014 pour chasser le Président pro Russe de l’époque, et en 2017 contre l’élections démocratique du Président Donald Trump. Dans ces 3 pays le scénario est identique. Des drapeaux nationaux et des slogans creux comme « démocratie démocratie démocratie / honte honte honte / dictature dictature dictature et évidemment nazi raciste facho ». A vomir de malhonnêteté, mensonge et manipulation.
Bjr,
Bravo,bravo pour ces articles éclairants.
Je voudrai dire deux choses:
1)agences de pub,grands pretres,ne serait-il pas temps pour le gvt de leur casser les reiins » en utilisant les mêmes méthodes de manipulation(en ressortant certains dossiers)
2)lors de sa première intervention sur la réforme judiciaire,Herzog avait parlé de l’absence d’orientaux
Dans le comité de seleçtion des juges.
Ces manifestations ne seraient-elles pas aussi un conflit entre orientaux et aschkenazes ? Ces derniers detiennent le pouvoir et ne veulent pas le lâcher avec aussi une pointe de racisme.
Bonne journée.
Sauf que cet article traite la Cour Suprême comme un parti de plus candidat aux élections.
La Cour Suprême est au-dessus des résultats de vote des citoyens.
Tels électeurs n’ont pas le statut de juges de la Cour Suprême.
Tout de même.
Le crime impardonnable de ce gouvernement mafieux et des pro-bibistes qui le soutiennent c’est d’exciter les esprits simple – en honteux démagogues – en faisant semblant de combattre pour un judaisme en danger et contre la discrimination sepharade perpétrée par les ashkénazes.
On ne convertit pas la loi à une religion ou à une idéologie.
LES DROITS DE L’HOMME SUR LESQUELS S’APPUIENT LES SYSTÈME JUDICIAIRE ISRAÉLIEN SONT DE TOUTE FAÇON PRÔNÉS PAR LE JUDAISME.
L’état hébreu dans sa constitution actuelle – à savoir une majorité laïque – ne peut donner libre expression à son judaisme en kidnappant le système judiciaire.
Et je ne me considère pas laïque – si quelqu’un se pose la question.