La frontière entre l’Egypte et la Bande de Gaza et en particulier le corridor de Philadelphie sont au coeur du débat stratégique pour garantir la sécurité d’Israël.
En effet, c’est par cette zone que des armes et de l’argent sont parvenus au Hamas et lui ont permis de construire ses infrastructures terroristes depuis le retrait israélien de Gaza et l’abandon de la surveillance de cette frontière.
Le Premier ministre Netanyahou l’a annoncé: »Le corridor de Philadelphie ou plus exactement l’ouverture vers le sud, doit être entre nos mains et rester fermé. Toute autre solution ne pourra pas garantir la démilitarisation de la Bande de Gaza que nous devons obtenir absolument ».
En outre, afin de parvenir à rendre hermétique cette frontière, la solution d’une barrière de sécurité technologique souterraine au niveau de Rafah, est évoquée par Israël. Elle serait construite sur le modèle de celle qui existe entre Israël et la Bande de Gaza et qui a fait ses preuves. En effet, aucun tunnel du Hamas n’a jamais pu pénétrer dans le territoire israélien. Rappelons qu’à l’époque où cette barrière a été mise en place après l’opération Tsouk Eitan, la menace principale pointée par les services de sécurité et de renseignements était celle d’une incursion terroriste souterraine.
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a soumis à son homologue américain, Lloyd Austin, lors de sa dernière visite en Israël, l’idée de mettre en place une coopération avec l’Egypte pour construire une barrière souterraine profonde, du côté égyptien, qui fonctionnerait au moyen d’outils technologiques avancés et qui serait financée en partie par les Etats-Unis
Une fois mise en place, cette barrière permettrait aux armées israéliennes et égyptiennes de recevoir toutes les alertes et si l’armée israélienne le jugeait nécessaire, elle pourrait intervenir à tout moment.
Pour l’heure, il ne s’agit que d’une proposition israélienne qui devrait se heurter à une fin de non-recevoir du côté égyptien.
Israël continuera à la porter devant l’administration américaine, notamment en la présentant au secrétaire d’Etat Blinken, qui doit prochainement revenir en Israël, dans l’espoir que les Etats-Unis réussiront à faire pression sur l’Egypte.
Des solutions à brics et bracs comme d’habitude rien de définitif. OSEZ SINON RIEN N’Y FERA
Et oui deux hélicoptères suffisent.
Pour ma part j’aurais envoyé un rafale de Djibouti…