Article écrit par Miri Maman paru dans Actualité Juive numéro 1663
David Ben Gourion, Ariel Sharon, Golda Meïr ou encore Guidon Saar et bien d’autres ont choisi d’hébraïser leur nom.
L’hébraïsation d’un nom de famille est le remplacement d’un nom « étranger » par un nom en hébreu. Elle a commencé à être appliquée avant même la création de l’État et aujourd’hui, elle est toujours souhaitée par 15 % des olim.
L’hébraïsation des noms et des prénoms remonte au temps du Yichouv, dans les années 1930. L’objectif était double : à la fois volonté d’offrir aux nouveaux arrivants un sentiment d’appartenance et besoin de rejeter tout ce qui venait de Diaspora où les Juifs, en Allemagne, par exemple, s’étaient souvent vu imposer des noms locaux.
David Grün est ainsi devenu David Ben Gourion, Golda Meirson s’est transformée en Golda Meir.
À la création de l’État d’Israël, l’hébraïsation s’est généralisée et dans certains cas elle est même devenue quasi obligatoire. En 1950, par exemple, les fonctionnaires de l’État ont reçu une ordonnance stipulant que s’ils n’hébraïsaient pas leur nom, ils ne pouvaient plus représenter Israël à l’étranger. Un comité des noms en hébreu a même été créé pour les aider à trouver le patronyme idéal.
Un autre exemple frappant est celui d’un ordre envoyé par David Ben Gourion aux dirigeants de Tsahal : « Il est souhaitable que chaque commandant change de nom de famille afin d’être un modèle pour ses soldats. Les Forces de défense israéliennes doivent être hébraïques dans l’esprit, la vision, et dans toutes les expressions internes et externes. »
Pendant un certain temps, il était courant pour les nouveaux conscrits portant des noms de famille ashkénazes d’hébraïser leurs noms : au début de son service militaire, Ariel Scheinermann est ainsi devenu Ariel Sharon, Ehud Brog a changé en Ehud Barak et Gidon Moshe Serchansky s’est transformé en Gidon Saar.
Avec les années, cette tradition s’est atténuée, les olim préférant garder leur nom d’origine par souci de conserver leur identité, comme cela a été le cas lors de la grande Alyah des Russes dans les années 1990. C’est d’ailleurs à cette époque que certains Israéliens nés en Israël de parents ou grands-parents qui avaient changé de nom ont décidé, à l’inverse, de reprendre leur nom de Diaspora.
Aujourd’hui, les nouveaux immigrants se voient toujours proposer de changer gratuitement de nom à leur arrivée dans le pays. Parmi les olim qui choisissent de le faire, il y a ceux qui portent des noms difficiles à prononcer pour les Israéliens et qui optent donc pour un changement de patronyme.
Miri Maman pour Actualité Juive numéro 1663
Saar et ben gourion sont deux fripons gauchistes anti religieux voire antijuifs
vous exagerez Saar je sais pas mais ben Gourion si il n’etait pas religieux etait profondement israelien
Cher Ayal, Ben Gourion était un sioniste socialiste et qui a créé l’Etat d’Israël, donc il mérite notre respect, reconnaissance et notre admiration. Il faut que tu saches aussi, cher Ayal, que le socialisme de l’époque de Ben Gourion n’est pas la même qu’aujourd’hui où son Parti ait devenu islamo-gauchiste. D’autre part, dire que Ben Gourion était anti-religieux est encore archi faux. Ben Gourion fréquentait régulièrement la Synagogue de la rue Alemby, avait des amis Rabbins Orthodoxes comme les Ravs de Gour, Belz et beaucoup d’autres, il connaissait et étudiait la Tora. C’est aussi lui qui a permis aux orthodoxes de ne pas servir dans l’armée pour défendre le pays (personnellement je suis contre cette mesure dangereuse pour Israël qui doit faire face à trop d’ennemis)
Par contre Saar ou Serchansky est un opportuniste, menteur et traitre.
Entre les 2, il n’y a pas photo.
Merci Calimero de rappeler aux plus jeunes qui ne l’ont pas connu, comme je le fais toujours, le vide intersidéral qui existe entre « la gauche » d’aujourd’hui, qu’elle soit israélienne ou d’ailleurs, et ce qu’était la gauche du temps de la renaissance d’Israël. Et de rappeler aussi, que si les refondateurs d’Israël n’étaient pas pratiquants, ils étaient presque tous, des érudits en Torah, étudiée dans leur enfance dans les yechivot d’Europe. En particulier Shimon PEREZ z’l. même si je fus féroce contre sa politique.
C’est exactement ça. Les jeunes d’aujourd’hui ne se donne plus la peine d’étudier les héros de notre histoire qui ont permis la création d’Israël.