(Basé sur les enseignements du Rabbi Loubavitch et adapté par A. Dadon. Dédié à la guérison complète et immédiate de Miryam bat Ra’hel. Ne gardez pas ces petites perles de Torah pour vous. Transférez-les à vos contacts!)
La Torah dit de lui qu’ “il était très humble, [plus] que quiconque sur la surface de la terre” (Bamidbar 12: 3). Et si la Torah le dit, vous pouvez le croire: Moshé était très, très humble.
Sa soumission à la volonté d’H’ashem est jusqu’à aujourd’hui légendaire, un point de référence.
Pourtant, le parasha de la semaine dernière s’est terminé par quelques mots très durs qu’il adresse à H’ashem: “Pourquoi as-tu fait du mal à ce peuple?! Pourquoi m’as-tu envoyé?!”.
Ces mots, cependant, ne semblent pas typiques de la part d’une personne soumise et humble. Ce n’est donc pas pour rien que le parasha de Vaera s’ouvre sur un léger avertissement à Moshé: “Je me suis révélé à Avrahàm,Yitz’hak et Ya’akòv”: Eux, ils avaient en effet une foi totale, profonde et absolue en Moi; ils ne questionnèrent jamais Mes voies ou doutèrent de Ma justice! Moshe! – lui dit H’ashèm – apprend d’eux!
Cependant, comme nous l’avons souligné ci-dessus, il s’agit d’un avertissement très léger. La preuve en est que Moshé n’a jamais été explicitement réprimandé ou puni pour ces mots. Au contraire.
Parce que si d’un coté nous devons adopter la foi d’Avrahàm, Yitz’hàk et Ya’akòv, de l’autre nous devons apprendre de Moshé à demander et à exiger le bien de notre prochain.
Lorsque le peuple juif est en grande difficulté et souffre des douleurs de l’exil, il ne peut pas se permettre le luxe de se retirer – comme Moshé, qui, s’il le souhaitait, aurait pu le faire en restant dans le palais du pharaon – et accepter la réalité comme la volonté de H’ashèm.
Non, ce n’est pas comme ça que ça marche.
Dans de telles situations – tout en ne laissant pas la foi vaciller et en ne remettant pas en question Ses voies – nous devons élever un peu la voix et demander à H’ashèm de mettre fin aux douleurs de ses enfants.
Ne restez jamais indifférent à la douleur d’autrui!