La disparition de l’ancien ministre Moshé (Misha) Ahrens z.l. a donné l’occasion aux médias de rappeler certains éléments de sa vie, de son action politique, des principes qui la guidèrent et de déclarations marquantes de cette grande figure d’Israël.
Ainsi, dans son livre autobiographique “Lemaan Bit’hon Israël” (“Pour la sécurité d’Israël”), Moshé Ahrens raconte que lorsqu’il fut ministre de la Défense pour la première fois, entre février 1983 et septembre 1984, il se rendit à Bet-Lehem à la veille de la fête de Noël. La ville était alors entièrement sous administration israélienne et les Accords d’Oslo n’avaient pas encore germé dans l’esprit de ses futurs artisans. Ahrens z.l. était l’invité du maire mythique de cette ville, Elias Freidj, arabe chrétien, avec lequel il avait des liens d’amitié.
Dans son livre, Moshé Ahrens z.l. révèle que quelques mois avant cette visite, le maire de Bet-Lehem lui avait écrit pour lui demander d’intervenir auprès du gouvernement israélien afin qu’il décrète l’annexion définitive de la ville à l’Etat d’Israël. Pour le maire, il s’agissait de la meilleure façon de protéger la population chrétienne face aux tentatives musulmanes de modifier le caractère de la ville. Le ministre de la Défense lui répondit alors qu’il était bien-sûr favorable à cette idée mais que cela n’était pas dans ses compétences.
On connait la suite. Aucun gouvernement n’eut le courage de faire le pas, Itshak Rabin arriva au pouvoir en 1992 et les accords d’Oslo furent concoctés en coulisses par Shimon Pérès, Yossi Beilin, Ouri Savir et Cie avec les conséquences que l’on sait et que l’on vit jusqu’à l’heure actuelle. Elias Freidj mourut en 1998.
Depuis lors, la population chrétienne n’a cessé de diminuer dans la ville à cause de l’emprise progressive et hégémonique des musulmans. De 86% de la population totale de Bet-Lehem et des villages environnants en 1950, les chrétiens ne sont plus que 12% aujourd’hui, la plupart ayant émigré à l’étranger.
La propagande arabe palestinienne ainsi que des milieux arabes chrétiens anti-israéliens attribuent régulièrement cette hémorragie à “l’occupation israélienne”, mais le témoignage de Moshé Ahrens z.l. dans son livre indique tout à fait l’inverse.
Photo Wissam Hashlamoun / Flash 90
Depuis l’indépendance, les dirigeants Israéliens, ont agit contre les intérêts du pays. 1°/ les opportunités de renvoyer dans leurs pays respectifs les arabes égyptiens, syriens, jordaniens, etc.. se sont présentés des le début, puis lors de la guerre des 6 jours. En lieu et place, ils ont été investis des mêmes droits que les Israéliens. C’est une méconnaissance ahurissante de l’islam, en bénéficiant des mêmes prérogatives, ils arrivent toujours à imposer leur loi. 2°/ Suite à la victoire incontestable, on ne sait pour quelle raison, les dirigeants ont confiés les clefs du Mont du Temple à la Jordanie, ce qui est une erreur grotesque. 3°/ Lors de l’accord de « paix » avec sadate, l’egypte a refuser de récupérer gaza. Les égyptiens ne sont pas dingues, sachant que les habitants de cette bande, sont des gangsters de la pire espèce. Un vrai politique soucieux des intérêts de son pays aurait dit à sadate « vous n’acceptez pas de récupérer gaza? Pas de Sinaï non plus » 4°/ L’évacuation par Israël de gaza, sans contrepartie fût une erreur grossière, je dis bien sans contrepartie » Résultat, toutes les guerres gagnées ont été lamentablement perdues sur le tapis vert
Israel est un état juif et il a affaire à 57 états arabo-musulmans. Pour un pays qui ne fait que des fautes, je trouve qu’il se débrouille pas mal. Quant à vos solutions en chambre, elles ne me paraissent pas tellement intelligentes. Je n’ai pas le temps de débroussailler, mais si Gaza était à l’Egypte, comme vous le préconisez, les Palestiniens auraient agi de la même façon qu’aujourd’hui et Israel serait en “guerre de Cent ans” contre l’Egypte! Que les arabes d’Israel aient les mêmes droits, cela s’appelle la démocratie. Mettre dans le coup la Jordanie par rapport au mont du temple est une bonne chose, Israel ayant annexé Jerusalem laissait aux arabes le soin de gérer leurs lieux saints qui représentent quelques centaines de mètres carrés. Gaza n’est pas un territoire perdu d’Israel, c’est un territoire lamentablement gâché par les Palestiniens. Enfin la question palestinienne a été créée par l’interdiction faite aux Palestiniens de s’installer en-dehors des camps et de devenir citoyen d’autres pays… arabes! La situation a été créée par la Ligue arabe, et Israel, ni le monde entier, n’y peuvent rien, sauf à obliger les 57 états arabes de s’ouvrir à l’immigration palestinienne. Il ne serait pas difficile à 1 milliard de Musulmans de recevoir 3 ou 4 millions de Palestiniens, en admettant que la plupart accepteraient cette solution.