Une nouvelle polémique agite les couloirs de la Knesset. Le député Ahmed Tibi est au centre d’une controverse après avoir utilisé des ustensiles casher de la cafétéria pour un repas du Ramadan.
La documentation, initialement révélée par Aroutz 7, montre que Tibi a utilisé des plats et couverts de la cuisine publique partagée par tous les membres et employés de l’institution. L’incident a immédiatement provoqué une vive réaction des parlementaires et personnalités publiques, qui y voient une atteinte aux sensibilités religieuses et aux principes de la cacheroute.
L’organisation Tselmo a immédiatement saisi la commission d’éthique de la Knesset, réclamant des sanctions sévères. « Il s’agit d’un acte irresponsable et sans précédent », ont-ils déclaré, exigeant des mesures claires pour prévenir de futurs incidents.
Pour se d »fendre, Ahmed Tibi, connu pour son esprit provocateur, a cité des sources halakhiques, argumentant que « quand la nourriture est froide, l’ustensile reste casher». Sa réponse, mêlant références religieuses et ironie, a ajouté de l’huile sur le feu.
Lors d’une déclaration aux journalistes, le député et chef du parti arabe Ta’al, a enfoncé le clou : « S’ils ne nous apportent pas de nourriture pour le repas de fin de jeûne, nous l’apporterons nous-mêmes. » Il a même été jusqu’à affirmer que ses biscuits étaient « scientifiquement meilleurs » que la nourriture casher, tout en critiquant ce qu’il décrit comme le caractère « kahaniste » de la Knesset.
Les députés de la coalition comme de l’opposition ont appelé le Comité d’éthique à intervenir, estimant que la ligne rouge du respect institutionnel et religieux avait été franchie. Le bureau du rabbin de la Knesset a indiqué que l’affaire était actuellement à l’étude.