Avec humour, un chroniqueur politique demandait récemment à Binyamin Netanyahou de se retirer de la vie politique, seul moyen d’après lui de faire disparaître Bleu-Blanc dont le ciment ne réside que dans “l’anti-Bibisme”.
L’absence totale de colonne vertébrale idéologique au sein de ce patchwork politique s’est une nouvelle fois fait remarquer dimanche soir avec le communiqué publié par Bleu-Blanc après l’annonce par Binyamin Netaynahou du report de son intervention télévisée prévue à 20h00.
La réaction de Bleu-Blanc laisse pantois: “Binyamin Netanyahou n’est même pas capable de gérer une déclaration télévisée, comment voulez-vous qu’il soit capable de gérer un pays?”.
Un tel niveau désolant envers un dirigeant qui a dépassé le record de David Ben Gourion à la tête du pays avec des succès mondialement reconnus nécessiterait une réflexion dans le “cockpit” quant aux communiqués publiés au nom du parti…
Un petit signe de sagesse au sein de la liste…
Le député Hili Tropper, sioniste religieux au sein de Bleu-Blanc, a sauvé le peu d’honneur qui reste à ce parti en déclarant dimanche à contre courant de la ligne fixée par Benny Gantz: “C’est au peuple et à lui seul de décider si Binyamin Netanyahou est digne de diriger le pays. Même s’il s’agit de questions éthiques, c’est aux millions de citoyens d’en décider”. C’est mardi que la Cour suprême doit se réunir pour décider…à la place du peuple, et Hili Tropper a dit espérer que les juges renonceront à se prononcer sur cette question.
Photo Flash 90
Bleu/Blanc, n’est pas un parti, c’est un ensemble de partis allant du centre vers la gauche, en passant par le parti de la liste Arabe unifiée, qui n’a d’unifié que le nom.