Faut-il y voir un signe que le Premier ministre a adopté le champ lexical de la gauche? Le fait est symbolique: lors de la déclaration communue avec le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, suite à leur rencontre, Naftali Bennett a choisi le mot ‘Cisjordanie’ plutôt que ‘Judée-Samarie’ lorsqu’il a évoqué les préparatifs sécuritaires en vue du Ramadan.
Cette expression a été employée lorsque le Premier ministre énumérait tous les efforts fournis par Israël en faveur des Palestiniens: »Cette semaine débute le Ramadan, le gouvernement fait le maximum pour améliorer les conditions de vie des Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza. Aujourd’hui, encore, nous avons délivré 20000 permis de travail en Israël à des ouvriers de Gaza. Nous allons investir près de 40 millions de shekels dans l’amélioration des passages entre Israël et la Bande de Gaza afin de fluidifier la circulation ». Il a remercié les Américains pour leur aide qui permet au gouvernement israélien de proposer de meilleures conditions de vie aux Palestiniens.
Il faut, tout de même, se souvenir que Binyamin Netanyahou avait aussi employé le terme ‘Cisjordanie’ lors d’un discours à l’ONU en 2011. Il évoquait alors les tirs de roquettes sur le sud du pays en provenance de Gaza et mettait en garde sur le sort identique qui pourrait être réservé aux habitants de Judée-Samarie.
Naftali Bennett choque d’autant plus qu’il a été le directeur du conseil de Judée-Samarie et le chef de file de la droite nationaliste. Il est attendu au tournant.
Il n’est donc pas étonnant que ce vocabulaire ait beaucoup fait réagir, notamment à droite. Ainsi Betsalel Smotrich, chef de la Tsionout Hadatit, a estimé: »Depuis le début de ce gouvernement, je savais que cela arriverait. Non pas parce que je suis prophète, mais parce que je connais Bennett et le processus qu’il est en train de traverser. Il se sépare du camp nationaliste. Il ne peut pas faire autrement s’il veut vivre en paix avec le fait de l’avoir trahi ».
C’est le gouvernement de Menahem Begin qui avait décidé de n’employer que le terme de ‘Judée-Samarie’ et d’abandonner celui de ‘Cisjordanie’ que préfèrent la communauté internationale et la gauche israélienne. Le but était de relier ces régions à leur passé juif et non plus à la Jordanie. Ce qui peut apparaitre comme une querelle lexicale superficielle relève donc d’une lutte plus profonde et fondamentale sur la vision géopolitique de la région.

Ce choix lexical intervient précisément le jour où les dirigeants de Judée-Samarie ont décidé de lancer une campagne agressive pour appeler de leurs voeux à la chute du gouvernement, accusé de geler les constructions dans ces régions. Une tente de protestation a été montée devant les bureaux du Premier ministre.
Zambish, l’un des pères de la présence juive en Judée-Samarie (à gauche sur la photo), a eu des mots très durs envers le gouvernement. Alors qu’il ne s’exprime jamais sur les questions politiques, il a déclaré: »Ce gouvernement ne peut pas continuer à exister, il doit disparaitre parce qu’il gèle les constructions en Judée-Samarie ».
Le porte-parole du Premier ministre s’est défendu en affirmant que l’emploi du terme ‘Cisjordanie’ était totalement fortuit et qu’il ne fallait pas y accorder d’importance particulière.
Par ailleurs, Naftali Bennett a exprimé à Antony Blinken, l’inquiétude d’Israël de voir les Gardiens de la Révolution retirés de la liste des organisations terroristes par les Etats-Unis. Ce retrait serait acté dans le cadre de l’accord avec l’Iran qui devrait être signé à Vienne dans les tous prochains jours.
EN POLITIQUE UNE APPELLATION NE PEUT ETRE FORTUITE . LE LANGAGE EMPLOYE DOIT ETRE REFLECHI DONC
SOIT C EST VOULU ET C EST UN SIGNE DE VASSALITE PAR RAPPORT AUX REPRESENTANTS DES US ET DONC UNE RENONCIATION A LA SOUVERAINETE D ISRAEL CE POURQUOI ILS N ONT PAS ETES ELUS
SOIT C EST FORTUIT ET SIGNIFIE QUE L ON A AFFAIRE A DES INCAPABLES QUI TRAITENT LES AFFAIRES D UN PAYS COMME UNE RECETTE DE CUISINE A METTRE AU PANIER .
DANS LES DEUX CAS C EST UN RENVOI POUR INCOMPETENCE
Conclusion : Bien avant Benett, en 2011, BIBI avait adopté, le champ lexical de la Gauche ! Sacré BIBI, personne ne l’avait relevé ! Quel magicien tout de même…..
Mais bien sur quel magicien !!! Mieux que le traitre bennet et cette coalition de malheur … Que le traitre bennet fasse le quart de ce que Bibi a accompli, ensuite on en reparlera.
VINKE
Est-ce une raison pour le répéter ? Il est vrai, lorsqu’on veut imiter les grands, c’est qu’on est petit.
Lorsque l’on voit grand ce qui est petit ; c’est que l’on a une vue déformante et qu’il faut d’urgence consulter un ophtalmo…..avant que cela n’altère le cerveau, si ce n’est, hélas, pas trop tard.
Votre cerveau est deja altere ….