La Cour suprême débattra dimanche d’un requête déposée par des familles endeuillées par le terrorisme contre l’intention du gouvernement de verser un prêt de 800 millions de shekels à l’Autorité Palestinienne dans le cadre de l’aide à la lutte contre le Corona. La requête a été déposée par les organisations « Bo’harim Ba’haïm » et « Lavi ». Les conditions de ce prête – si toutefois l’AP avait l’intention de le rembourser – sont particulièrement avantageuses pour l’organisation terroriste.
Les organisations requérantes sont opposées à ce prêt, affirmant que l’AP se servira de cet argent, comme elle l’a fait par le passé, pour verser des salaires aux terroristes détenus en Israël ou à des familles de terroristes morts.
Herzl Hadjaj, dont la fille Shir hy »d avait été tuée lors d’un attentat à Jérusalem en 2017, n’admet pas que le gouvernement israélien verse ainsi des sommes considérables à ceux qui versent des salaires aux assassins de sa fille. Déçu par la politique appliquée par le gouvernement, ce père éploré déclare au gouvernement avec un humour cynique : « Au lieu de verser l’argent à l’Autorité Palestinienne, voilà le nom de l’assassin de ma fille, veuillez lui verser l’argent directement! ».
Même réaction chez Hadas Mizrahi, dont le mari Baroukh Mizrahi hy »d avait été assassiné sur la route en 2014 ou chez Adva Bitton, maman de la petite Adèle hy »d, qui rajoute: « Et n’oubliez pas de faire un chèque barré au bénéfice du terrorisme uniquement' ».
Photo Yonatan Sindel / Flash 90