Le Conseil de Sécurité de l’Onu a dénoncé les violences sur le Mont du Temple et a exprimé sa ‘profonde inquiétude’ face aux derniers événements survenus sur les lieux. Adoptant des positions tout à fait partiales, il a appelé à « la retenue et à l’apaisement », en précisant « qu’il fallait permettre aux Musulmans de prier en paix, libres de toute violence, de menaces et de provocations ». Et d’ajouter que « les visiteurs sur le Mont ne devaient pas craindre d’être confrontés à des violences ou des intimidations ».
L’ambassadeur d’Israël aux Nations unies Ron Prosor a réagi à ce communiqué en reprochant au Conseil de ne pas avoir condamné les jets de pierres. « Pour parler du Har Habayit, a-t-il dit, le texte utilise uniquement son appellation musulmane et insiste sur les droits des Musulmans à s’y rendre et à y prier alors qu’il ne mentionne à aucun moment les violences palestiniennes ».
Prosor a également souligné que le communiqué « ignorait le lien unissant le peuple juif au Mont du Temple et le droit de toute personne non musulmane de s’y rendre librement ». Il a conclu très clairement : « Au lieu de remplir son rôle qui consiste à calmer les esprits, le Conseil de Sécurité ne fait que soutenir ceux qui cherchent à embraser la situation dans la région ».
Dans une lettre adressée à Ban Ki-moon, secrétaire général de l’Onu, et au Conseil de Sécurité, Prosor a écrit ce qui suit : « Israël est déterminé à préserver les lieux saints du judaïsme, de l’Islam et de la Chrétienté à Jérusalem. Israël est également tenu par ses engagements concernant le respect du statu quo sur le Har Habayit comme l’a rappelé le Premier ministre Binyamin Netanyahou cette semaine et à diverses occasions par le passé ».