Le député Matan Kahana, n°4 de la liste Yamina a tenu des propos étranges voire inquiétants quant au scénario qui pourrait naître après des prochaines élections. Jusqu’à présent, les dirigeants du parti refusent catégoriquement de dire qui ils soutiendront pour former un gouvernement au cas où leur parti n’arriverait pas en tête, ce qui est d’ailleurs l’hypothèse la plus plausible. Cette attitude fait que Yamina prête de plus en plus le flanc aux attaques du Likoud qui a beau jeu d’accuser Naftali Benett et ses collègues de parti de lorgner vers le centre gauche afin de mettre fin à l’ère Netanyahou. Ce dernier ayant d’ailleurs une lourde responsabilité dans l’éclatement du fameux “bloc de droite”.
Les propos de Matan Kahana ne feront qu’accentuer ces attaques venant du Likoud : “Nous sommes prêts à gouverner avec tout parti sioniste qui comprendra l’urgence du moment et sera prêt à mettre les divergences – bien réelles – de côté, afin de se mesurer à la situation. Il y a des divergences sur des nombreuses questions et personne ne les nie. Mais elles peuvent attendre”.
Allant plus loin encore, le député n’a pas exclu de collaborer avec la gauche et l’extrême gauche : “Si Yaïr Lapid et Meretz changent leur rhétorique de division et acceptent qu’il faille maintenant mettre les querelles de côté, s’ils cessent d’inciter les secteurs de population l’un contre l’autre, de parler des orthodoxes comme ils le font aujourd’hui, ou des habitants juifs de Judée-Samarie en menaçant de les expulser, alors oui”. Une situation qui n’a aucune chance de se produire, mais des propos inédits dans la bouche d’un membre de Yamina.
La stratégie de Naftali Bennet et Ayelet Shaked s’éclaircit peu à peu : Benett souhaiterait former un gouvernement large et pluriel axé essentiellement sur le combat contre le Coronet la restauration de l’économie israélienne. Une sorte de “task force d’urgence”. Mais pour cela il faut soit obtenir le plus de sièges lors des prochaines élections afin de prendre l’initiative, ce qui est pratiquement impossible, soit être capable de présenter une coalition des plus hétéroclites qui exclurait le Likoud et les orthodoxes, ces derniers axant déjà annoncé qu’ils soutiendront Binyamin Netanyahou.
Autre élément qu’il ne faut pas minimiser : plus Yamina précisera ses intentions et ses positions, plus le parti commencera à perdre des électeurs potentiels, à sa droite ou à sa gauche.
Photo Yossi Zeliger / Flash 90
je n’ai jamais eu confiance en Benett, ce n’est pas aujourd’hui que ca va commencer. Le plus coherent serait Likoud, Yamina et les partis orthodoxes mais malheureusement la coherence et l’ambition politique ne font pas bon menage. A droite toute mais avec le Likoud et Netanyahu aux commandes
ATTENTION AUX SONDAGES ILS DONNENT UNE IMAGE GROSSISSANTE DE LA RÉALITÉ SUR LE TERRAIN .
CONSEIL SANS FRAIS À YAMINA N OUBLIEZ PAS OU VOUS TROUVIEZ AUX DERNIÈRES ÉLECTIONS.
je suis écoeuré de Yamina et de son lideur Bennett lâche et traître. le masque tombe , il est capable de tout , même de s’allier avec les partis arabes et extrême gauche . je demande à tout son parti de le rejeter tout comme moi ..jamais non jamais je me rallierai aux gauchistes et partis arabes..
Tout a fait d’accord, aucune confiance en Bennet qui a torpillé le bait hayeoudi pour créer un parti de centre-gauche sans idéologie. Non je ne voterais pas pour Yamina tant qu’il sera à sa tête.
Bien rèussi Mr Nataniaou.! Les lecteurs ont avalè vos jeux sado masochistes sur Mr Bennet et Mme Shaked. .Ces 2 leaders n’ont jamais été ni centristes ni gauchistes malgrè leurs èchecs. Leur nationalisme et soutien du Grand Israel ne peuvent pas être mis en doute. Rèpèter des mensonges pour en faire des vèritès est le propre des politiciens en danger et notre premier ministre en est là..Ou on le soutient ou on est des traitres à la sacrosainte droite, cette droite qui n’est plus de droite depuis bien longtemps
Tout à fait d’accord. On ne sait même pas si Netanyahou est vraiment pour le peuple, à part lui laisser des miettes. On ne voit pas en quoi il est pour faire fonctionner la démocratie