C’est la veillée d’armes dans l’état-major de tous les partis politiques à quelques heures d’un scrutin que l’on espère décisif. Les responsables politiques jettent leurs dernières forces dans la bataille et et y vont de leurs petites phrases destinées à convaincre encore des électeurs ou à attaquer leurs adversaires :
Binyamin Netanyahou (Likoud) : “Après les élections je prendrai la tête du cabinet économique et je le dirigerai comme je dirige aujourd’hui le cabinet politico-sécuritaire”.
Gideon Saar (Tikva ‘Hadasha) : “Je ne dirais pas que j’exclurai toute rotation avec Yaïr Lapid pour la place de Premier ministre”.
Avigdor Lieberman (Israël Beiteinou): “Demain, nous avons une occasion historique et cela ne pourra se produire que dans un gouvernement sans Netanyahou qui n’agit qu’en fonction de ses intérêts personnels, et sans les partis orthodoxes et leurs affairistes qui lui font du chantage et feront de même envers tout autre candidat afin qu’il puissent conserver leurs positions de force. Il faut donc faire en sorte qu’ils soient dans l’opposition”.
Ayelet Shaked (Yamina) : “l’impression générale est bonne mais il faut comprendre que Netanyahou agit de toutes ses forces contre Yamina et réussit à influencer les gens. J’appelle tous sionistes-religieux de toutes tendances ainsi qu’à la droite en général à nous donner la force afin que nous soyons fortes et influents et que nous puissions former un gouvernement de droite”.
Moshé Gafni (Yahadout Hatorah) : “J’ai dit au Premier ministre que s’il veut ajouter des voix à Smotritch, qu’il les prenne du Likoud et pas de nous. Soudain, à l’approche des élections, il s’adresse à l’électorat orthodoxe. Qu’il n’insulte pas notre intelligence. C’est vexant”.
Naftali Benett (Yamina) : “Je ne renoncerai jamais à mon idéologie en change d’un quelconque poste, ne serait-ce celui de Premier ministre. Je ne renoncerai pas à mes valeurs, à ma voie, pour rien au monde”.
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