
Combien de cris d’orfraie n’entend-t-on pas à longueur d’année de la part de la gauche à propos des « attaques » de la droite contre le système judiciaire et ses différentes institutions. La droite est caricaturée comme étant le fossoyeur de la démocratie ou de l’Etat de droit. Mais en grattant un peu le verni de ce pilier de la démocratie on se rend compte que tout n’est pas rose au pays de Dame Justice et que les soupçons de politisation, passe-droits abus d’autorité et autres disfonctionnements sont parfois fondés. C’est le cas du Procureur de l’Etat Shaï Nitzan, dont les relations avec la droite sont tumultueuses et qui est impliqué aujourd’hui dans une affaire qui n’est pèas à son honneur.
Le journaliste d’investigation Kalman Liebeskind a découvert que le Procureur de l’Etat a adressé une lettre confidentielle à des avocats et juges – anciens ou actuels – afin de créer un « staff » médiatique chargé de prendre sa défense face aux critiques sur le fonctionnement du Parquet. Il leur demande de se rendre sur les plateaux de télévision pour prendre sa défense. Le Procureur a également rencontré à cet effet un groupe de ces hauts responsables judiciaires. Cette initiative ne serait pas si grave si Shaï Nitzan ne leur avait pas proposé en contrepartie de leur livrer des informations en temps réel tel que des communiqués du ministère de la Justice, des discours ou des documents ayant trait à des affaires courantes.

Cette affaire, traitée discrètement par les médias, a cependant entraîné une réaction de la part de la présidente de la Cour suprême Esther Hayut. La magistrate lui a demandé de retirer immédiatement de sa liste les noms des quatre juges en fonction mobilisés à sa cause. Le Procureur de l’Etat a indiqué qu’il le ferait sans délai, arguant qu’l s’agissait d’une « erreur ».
Avec ce simple exemple, il n’est pas étonnant qu’un sondage paru cette semaine indique que la confiance de la population en ses institutions judiciaires est encore en baisse.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90
Si l’etat d’Israël serait une vraie démocratie, défendant la justice et non des intérêts la très grande majorité des juges et procureurs en Israël siégerait non dans un tribunal mais en prison (et pour de très longues années) ou leur place est plus que justifiée.
Très juste, Martinette.
Surtout un juge sinistre qui sévit à la Cour suprême d’Israël, l’infâme George Kara.
dysfonctionnements avec y.
Apparemment d’origine greque…
La Cour Suprême, c’est bien la Justice, si je ne me trompe. Elle a bien pris action contre cette dérive. Donc, la justice fonctionne bien en Israël. Nekoudah.