Le Premier ministre Binyamin Netanyahou est arrivé au tribunal de district de Jérusalem pour la première séance de son procès. Il s’agit d’une scène proche de l’absurde lorsque l’on sait que l’un des magistrats présents, la juge Liat Ben Ari, qui est la principale accusatrice dans les dossier touchant au Premier ministre, est elle-même soupçonnée de graves infractions dans le domaine de la construction dans ses affaires privées mais qu’elle a été blanchie par la guilde du Parquet prise d’une soudaine indulgence envers leur collègue.
Cette séance de lundi est formaliste et consiste dans la réponse du Premier ministre aux accusations émises contre lui. Ce dernier a confirmé devant les juges la lettre envoyée par ses avocats à ce sujet. Contrairement à la première séance lors de laquelle Binyamin Netanyahou était entouré d’un groupe de ministres du Likoud venus le soutenir, il avait cette fois-ci demandé qu’il n’y ait aucune présence à cause du Corona. Il a toutefois reçu de nombreux messages de soutien de leur part ainsi que de ses députés. A son arrivée au tribunal, un groupe d’opposants manifestaient contre lui.
Après cette première partie, les débats se poursuivront sans nécessité de la présence du Premier ministre. Lors de cette séance les avocats du Premier ministre tenteront de convaincre les juges de retirer le chef d’accusation de “couverture médiatique favorable” pour le simple fait que leur client n’a jamais été interrogé sur cela par la police ! Encore une “étrangeté” suspecte dans ces dossier unique dans l’histoire judiciaire mondiale. De même, les avocats rappelleront que la police avait commencé à enquêter sur des personnes touchant à ces affaires avant même d’avoir reçu l’aval écrit du conseiller juridique du gouvernement, ce qui constitue une violation flagrante d’une loi fondamentale.
Photo Amit Shabi / POOL
De toutes façons, Bibi a d’ores et déjà gagné.
En fait toute la pression mise à son endroit avait pour objectif par l’intimidation, l’ultra médiatisation et la démoralisation de le pousser vers la sortie et la démission sans avoir à ouvrir les dossiers qui évidemment sont vides. C’était ça le subterfuge.
En résistant comme il le fait à juste titre à ces attaques ignobles, ces dossiers qu’on ouvre maintenant démontrent et démontreront qu’il est totalement innocent. Il faudra bien alors que les accusateurs se justifient. Ils tenteront n’en doutons pas, par tous moyens d’échapper à la bassesse de leurs agissements et de leurs pratiques enfin exposés en pleine lumière.
Mais les dégâts seront faits. Le temps perdu ne se rattrapera pas et les opportunités d’agir avec le Président TRUMP, bien qu’elles aient été exploitées au mieux des situations laisseront le regret de ne pas l’avoir été complètement et ce au terme d’une inutile et énième élection.