Depuis 1956, une récompense annuelle est accordée par la ville de Tel-Aviv à un ou plusieurs journalistes pour leur travail ou pour l’oeuvre de leur vie, sous le nom de Prix Sokolov. Il s’agit de la plus prestigieuse distinction dans cette profession, décernée au nom de l’un des pionniers du journalisme hébreu, Nahum Sokolov, adepte du sionisme politique de Théodore Herzl, puis secrétaire-général du mouvement sioniste et collaborateur de Haïm Weizmann en vue de la déclaration Balfour.
Depuis soixante ans, ce prix a été décerné à plus de cent-vingt journalistes identifiés à gauche et pas plus de cinq ou six identifiés au centre-droit ou à droite. Depuis sept ans, le lien de cause à effet entre la composition du jury et les lauréats s’est exprimé de manière particulièrement clair: sur dix-sept journalistes récipiendaires, quatre travaillent à Haaretz, trois appartiennent à l’émission Ouvda d’Ilana Dayan et quatre travaillent sur la chaîne Aroutz 10.
La journaliste Ilana Dayan, présidente du jury, a insisté pour récompenser cette année Itaï Angel, qui travaille avec elle. Itaï Angel est un militant de la gauche radicale et membre du New Israel Fund dont on sait l’action de sape des bases sionistes de l’Etat d’Israël. Parmi les membres de ce jury, on trouve aussi Prof. Mordekhaï Kramintzer, également d’extrême gauche, ancien président de l’Institut israélien de la Démocratie, l’un des bastions de la gauche laïque israélienne. Ou encore Prof. Amal Jamal, de la faculté des Sciences politiques à l’Université de Tel-Aviv, électeur de la Liste arabe unifiée, adversaire de la notion d’Etat juif, et partisan d’un “Etat de tous ses citoyens” ainsi que de l’annulation de la loi du Retour.
Nahum Sokolov doit se retourner dans sa tombe…
Photo Wikipedia
Le monde marche sur la tête. C est tout dit.
La Gauche antisioniste ne prendra pas le pouvoir, je l’espère pour Israel et pour le peuple Juif. La combattre est un devoir.