La chaîne Aroutz 20, qui a vu le jour il y a trois ans est désormais menacé de fermeture. Pour des raisons de non-respect de certaines règles de régulation, la présidente de l’Office des câbles et satellites, Dr. Yifat Ben Haï-Segev a proposé de confisquer toutes les garanties bancaires ( 4 millions de shekels) déposées par la chaîne lors de son lancement et a même évoqué dans un deuxième temps la suppression de l’autorisation de diffusion de la chaîne, ce qui signifierait sa fermeture.
Il s’agit d’une mesure inédite, jamais prise envers d’autres chaînes, comme Aroutz 2 ou Aroutz 10, qui avaient enfreint les conditions de retransmission ou de quelconques dispositions régulatoires, comme le souligne le ministre Guilad Erdan qui a occupé par le passé le poste de ministre de la Communication.
Il est vrai que la chaîne Aroutz 20 gêne dans le paysage audiovisuel verouillé par la gauche depuis la création de l’Etat d’Israël. Il s’agit d’une chaîne indépendante d’esprit, patriote, qui délaisse le sensationnel pour traiter les sujets avec objectivité et qui utilise une terminologie juive et sioniste. De quoi s’attirer des ennemis…
Des personnalités politiques et des journalistes s’activent désormais pour sauver cette chaîne qui représente un nouveau souffle salutaire dans la médiasphère israélienne.
En premier lieu le président de l’Etat Reouven Rivlin qui a écrit sur sa page Facebook: « L’intention de fermer la chaîne Aroutz 20, tout comme celle d’Aroutz 10 il y a trois ans étend une ombre sur la démocratie israélienne. Les exigences régulatoires sont importantes et il faut les respecter mais le débat démocratique pluraliste est tout aussi important et il faut permettre à toutes les opinions de s’exprimer ».
Le journaliste Dror Idar (Israël Hayom) appelle à une « mobilisation générale » des politiciens de droite pour empêcher cette fermeture: « La radio Aroutz 7 fermée par un gouvernement travailliste, la loi proposée par la gauche pour fermer Israël Hayom et aujourd’hui la menace de fermeture d’Aroutz 20, ça suffit!! », écrit-il jeudi dans un article dans Israël Hayom.
Naftali Benett a lui-aussi pris la défense de cette chaîne « qui apporte une autre voix dans les médias israéliens ».
Quant à Sharren Haskel (Likoud) elle a annoncé qu’elle présentera une proposition de loi dès la rentrée parlementaire, avec le soutien du ministre de la Communication Ayoub Kara, pour une refonte totale des conditions de régulation des chaînes de télévision spécialisées desquelles fait partie Aroutz 20. « Il ne faut pas qu’Aroutz 20 disparaîsse. Il est temps que les citoyens israéliens disposent d’une presse libre, de qualité et pluraliste » a déclaré la jeune députée.
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Le problème en Israël, ce n’est pas que la vermine gauchiste monopolise les merdia. Le vrai problème, c’est tous les abrutis qui continuent de s’y intoxiquer.
Si tout le monde ignorait les merdia, ils disparaitraient.