Le président des Etats-Unis Donald Trump a prononcé son premier discours devant le Congrès américain. Cette intervention était, bien entendu, très attendu.
Il a commencé par dire : « Je suis ici ce soir pour livrer un message d’unité et de force, et c’est un message qui vient du plus profond de mon cœur ». Il a poursuivi : « Un nouveau chapitre de la grandeur américaine s’ouvre. Une nouvelle vague de fierté nationale déferle sur notre pays. Et une nouvelle vague d’optimisme est mise en place, mettant à notre portée des rêves impossibles. Nous assistons aujourd’hui au renouveau de l’esprit américain ».
Il a ensuite tenu à condamner énergiquement les manifestations d’antisémitisme aux USA et l’acte haineux commis dans le Kansas où un Juif a été assassiné. Puis il a rappelé qu’il avait renouvelé l’alliance inébranlable avec l’Etat d’Israël et infligé de nouvelles sanctions à ceux qui soutenaient le programme des missiles de l’Iran.
Après cette introduction, Donald Trump s’est tourné vers les membres démocrates du Congrès pour les appeler à coopérer avec son gouvernement. Cette invitation a été accueillie par des applaudissements des Républicains.
Les Démocrates n’ont pas réagi ; certains d’entre eux avaient épinglé à leur vêtement un badge sur lequel était inscrit la phrase suivante : ‘Défendez l’assurance médicale’ faisant allusion au décret de Trump qui compte annuler le projet initié par son prédécesseur intitulé ‘Obama Care’.
Le président des Etats-Unis a indiqué par ailleurs qu’il comptait augmenter de façon significative le budget de la Défense nationale et protéger son pays face au terrorisme islamiste. Il a rectifié en outre des propos qu’il a tenus pendant sa campagne contre l’Otan qu’il estimait ‘superflu’, affirmant à présent qu’il était lié par les engagements des USA envers l’organisation qu’il comptait soutenir avec force.
Concernant l’immigration, Trump a indiqué ‘qu’il était possible de procéder à des réformes sur la question si la sécurité nationale était préservée et si les emplois pour les salariés américains étaient assurés’. Photo Aroutz Sheva