De manière totalement incompréhensible, les autorités israéliennes ont autorisé le sheikh antisémite Akrameh Sabri à accéder à la mosquée Al-Aqsa pour y prononcer un sermon à l’occasion du premier vendredi du Ramadan. Le président du Haut conseil islamique a pu ainsi une nouvelle fois déverser sa haine contre Israël et les Juifs, impunément assis à l’endroit le plus sacré du peuple juif.
Akrameh Sabri a notamment dénoncé “la judaïsation de Jérusalem” et averti “qu’elle me réussira pas”. Le sheikh a également souligné que l’esplanade du Temple est un lieu exclusivement réservé aux musulmans “sur ordre divin” et que “la prière musulmane qui y est récitée rappelle aux musulmans l’importance de la mosquée Al-Aqsa et le devoir de la protéger contre ses ennemis”. Il a appelé les musulmans du monde entier à se mobiliser “parce que Jérusalem crie à l’aide face à l’agression contre elle et ses lieux saints”. Enfin, il a une nouvelle fois condamné les “Satans de l’humanité”, qui sont pour lui les musulmans qui vendent des terres ou des biens immobiliers à des Juifs et a rappelé l’édit d’interdiction émis en 1935 par le mufti pronazi Hadj Amin Al-Husseini.
Tout ceci ne prêterait qu’à sourire si cela n’avait pas pour origine une inacceptable indulgence de la part des autorités israéliennes, qui pour ne pas froisser la susceptibilité jordanienne ou turque et pour montrer “patte blanche” dans la liberté de culte accordée aux musulmans, laisse ce genre d’individus nuisibles et d’imposteurs venir souiller de leur présence et de leurs propos le lieu vers lequel le peuple juif dirige ses yeux et ses prières depuis deux-mille ans.
Photo Nati Shohat / Flash 90