Le cabinet de sécurité doit entériner ce matin (vendredi) l’accord signé à Doha de libération des otages et de cessez-le-feu à Gaza, puis ce sera au tour du gouvernement demain soir.
L’accord n’entrera en vigueur qu’à partir de 16h le dimanche. Pourquoi ce délai?
Le délai tient compte du droit d’engager des recours contre l’accord devant la Cour suprême. Par exemple, des proches de victimes du terrorisme peuvent engager un recours contre la libération du terroriste responsable de la mort de leur proche, des citoyens israéliens – individus ou groupes – peuvent également déposer ce genre de recours. La loi impose de laisser le temps à ces procédures judiciaires afin que l’accord soit accepté en bonne et due forme et qu’il soit irréprochable sur le plan juridique.
Compte-tenu de l’urgence de la situation, du fait que chaque heure compte pour les otages, il a été décidé de ne laisser qu’un temps minimal de 6 heures pour porter des recours devant la Cour suprême. De son côté la Cour s’est engagée à les traiter très rapidement en travaillant même à des heures où normalement le tribunal ne fonctionne pas.
C’est la raison pour laquelle, le gouvernement doit attendre demain soir pour se réunir.
En Israël, on met en garde aussi sur des difficultés que pourrait soulever le Hamas à la dernière minute uniquement dans le but de retarder de quelques heures la libération des otages dans le cadre de sa guerre psychologique contre Israël. Les responsables israéliens demandent de ne pas se laisser influencer par ces méthodes et assurent que désormais la libération des 33 otages est acquise.