Les leaders des grands partis, conscients de l’enjeu de cette cinquième élection en trois ans et demi, ont lancé ces derniers jours un appel vibrant à tous les électeurs, les incitant à se rendre au bureau de vote pour élire la liste de leur choix. Il s’agit d’un acte civique élémentaire dont devrait s’acquitter tout citoyen préoccupé par l’avenir de son pays.
Malheureusement, certains Israéliens resteront chez eux, soit par indifférence, soit par conviction que ‘cela ne changera rien’. D’autres, plus impliqués, ont décidé de se déplacer mais de mettre un bulletin blanc dans l’urne. L’un d’entre eux s’est confié à un journaliste, lui disant : « C’est déjà la deuxième fois que je mettrai un bulletin blanc et je suis tout à fait serein. Je ne sais pas pour qui voter et de toute façon, cela n’aura aucune influence ». Il a ajouté qu’il considérait que c’était son devoir de se rendre au bureau de vote et qu’il tenait, en votant blanc, à ‘exprimer son mécontentement face à la situation problématique dans laquelle se trouvait le pays et à la crise de confiance dans tous les domaines’.
D’après les données publiées par l’Institut israélien pour la Démocratie, le nombre des bulletins invalidés aurait nettement baissé ces deux dernières décennies. Il reste clair, de toute façon, qu’une voix exprimée le jour des élections a beaucoup plus d’impact qu’un bulletin blanc.