L’ananas est l’un des fruits les plus chers dans les rayons des supermarchés israéliens, pouvant atteindre les 40 shekels l’unité. Qu’est-ce qui rend ce fruit exotique aussi cher?
La première raison vient des capacités de l’agriculture locale. Une poignée d’agriculteurs a décidé de cultiver l’ananas. On estime que 2400 dounam sont consacrés à cette culture du nord au sud du pays, en passant par la Vallée du Jourdain et la Arava. D’après Yaakov Sizel, le président des cultivateurs d’ananas, chaque dounam donne environ 5500 ananas une fois tous les deux ans. Il explique sur le site Maariv que les conditions en Israël ne sont pas optimales pour la culture de l’ananas: »Il fait trop chaud en été et trop froid en hiver. Le milieu naturel pour l’ananas est un climat qui oscille entre 17 et 27 degrés. De manière générale, la culture de l’ananas en Israël est réduite et la récolte une fois tous les deux ans ».
Dans ces conditions, la culture de l’ananas doit répondre à une série importante de contraintes sur le sol israélien qui explique pourquoi, son prix est élevé. A cela s’ajoute que les grossistes achètent les ananas aux agriculteurs israéliens par carton, peu importe le nombre d’ananas à l’intérieur. La taille du fruit est donc déterminante pour le revenu final des agriculteurs. »Parfois, on peut rentrer 10 petits ananas dans un carton et nous recevons 50 shekels. Si les ananas sont d’un kilo ou un kilo et demi, alors la valeur du carton augmente et peut atteindre les 80-100 shekels, avec un prix à l’unité de 15 ou 20 shekels », explique Sizel.
Dans ce domaine, comme dans d’autres sur le marché alimentaire, les revendeurs appliquent des tarifs particulièrement élevés profitant des caractéristiques du marché. Ainsi, le consommateur va payer 2.5 fois plus cher que le prix d’achat à l’agriculteur.
Une des solutions est l’importation. Au lieu de se contenter des petits fournisseurs locaux, l’importation en ouvrant le marché devrait libérer la pression sur les prix. Mais, le problème c’est que les importateurs ne veulent pas faire venir les quantités suffisantes pour qu’un impact se fasse ressentir sur les prix.
Les ananas importés viennent de la République dominicaine, du Costa Rica ou du Kenya principalement. Le transport se fait par avion ou par bateau et peut prendre jusqu’à 48 jours.
»L’ananas pourrait être beaucoup moins cher si les importateurs faisaient venir 50 container par jour. Mais les importateurs ne cherchent pas à faire baisser le coût de la vie, ils cherchent à gagner le plus possible. S’ils importent trop et que la marchandise n’est pas écoulée, ils vont perdre de l’argent. Alors ils se préservent », explique Sizel.
Ces deux dernières années, les gouvernements ont décidé de baisser les quotas à l’importation de l’ananas, afin d’encourager les importateurs et la concurrence sur le marché.
Les cultivateurs israéliens d’ananas estiment, quant à eux, que la véritable solution se trouve dans les mains de l’Etat. Ils attendent de l’Etat un soutien conséquent qui permettra au marché israélien de l’ananas de se rapprocher de l’auto-suffisance. Pour l’heure, la politique gouvernementale favorise l’abaissement des quotas à l’importation et les agriculteurs n’osent plus développer leur activité de crainte de ne jamais réussir à faire le poids face aux pays où la culture du fruit exotique est plus simple.
A partir du moment où la culture de l’ananas n’est pas rentable en Israël du fait que la terre ou la météo ne correspondent pas à la culture de ce fruit, les agriculteurs devraient se tourner vers un autre produit et nous devrions importer ce fruit. C’est la simple logique.
A la place, on produit peu, on produit cher, de plus insuffisamment, et on importe peu en vendant au même prix que le produit local. Et on s’étonne que les prix soient chers en Israël. Et c’est la même chose pour la plupart des produits agricoles. De plus, il n’est pas tenu compte de la productivité et les prix sont protégés par l’état, n’encourageant pas les investissements pour améliorer la productivité et faire baisser les prix.
Le consommateur est donc l’unique pigeon de l’histoire.
Non pas du tout d’accord.
Lisez ci dessous.
Votre discours populiste pseudo motivé par la baisse des prix est en réalité un discours populiste, social démocrate, démagogiste, bien connu en europe, qui n’a aucun sens et mène depuis longtemps les agriculteurs locaux au chaos.
Pourquoi : parce qu’il met les producteurs locaux en concurrence avec des producteurs étrangers sans éthique (qui pratiquent l’esclavage moderne et utilisent des pesticides toxiques) et que de toutes façon les distributeurs, les magasins, comme Carrefour, sans foi ni loi, augmenteront leurs marges et leurs prix…
Quel bon sens Avy, tout est dit.
Il est en effet ABERRANT de s’entêter à faire pousser de force et à n’importe quel prix, un fruit qui n’est pas du tout adapté au climat. C’est un désastre écologique que de faire pousser l’ananas en Israël : occupation de terres précieuses et gaspillage monumental d’eau (car les fruits tropiques ont besoin d’énormement d’eau), quant au temps : c’est 2 fois plus de temps ici pour obtenir un ananas que dans les pays tropicaux. Les producteurs locaux se sont simplement mis dans une niche pour gagner de l’argent. Il serait tellement plus logique de ne pas faire pousser d’ananas ici et uniquement l’importer. Mais il y a une certaine arrogance et une fierté excessive qui fait qu’en Israël on est obligés de montrer qu’on sait tout faire, peu importe si on détruit nos ressources précieuses inutilement. C’est une aberration totale. Il faudrait réellement interdire la production d’ananas en israel, pour que le gouvernement ne se sente pas obligé de protéger cette production locale d’ananas. Je pense qu Israël est certainement le seul pays au monde à avoir créé cette situation invraisemblable concernant l’ananas.
Franchement je préfère manger un ananas Israélien une fois tous les deux ans, que tous les jours des produits importés…
En europe on ne trouve que des ananas et beaucoup de fruits importés.
C’est du vinaigre à côté des fruits produits sur notre sol par des agriculteurs juifs et respectueux. Nos fruits ont des arômes rares.
Les autrzs, à côté, font penser à des éponges imprégnées d’eau sucrée acide.
IN COM PA RABLE.
C’est toujours la même question :
– Quantité ou qualité ?
– Solidarité entre nous tous, avec nos agriculteurs et avec les familles démunies, ou au contraire consommation effrénée individualiste égoïste de goy frénétique qui croit que posséder et se goinfrer, c’est être… ?
– Consommation juive d’un bout à l’autre, ou consommation goy ?
À vous tous de choisir, par vos achats, vos habitudes alimentaires, celles que vous donnez à vos enfants.
Franchement je préfère Israël avec peu d’ananas et pas du tout de Carrefour…
Si vous désirez manger un ananas tous les deux ans a 40 shekel, je n’y vois aucun inconvénient, a votre santé.
Moi j’aimerais bien manger un ananas ou deux tous les mois aux mêmes prix et aux mêmes conditions qu’en Europe, et le problème c’est que le lobby des agriculteurs locaux m’en empêche.
L’agriculture israélienne utile , tenez-vous bien …130 produits : insecticides, fongicides, herbicides , INTERDIT dans l’OCDE. J’achète bio et franchement , on retrouve le goût d’antan. C’est plus cher mais on consomme beaucoup moins ( sans avoir mal au ventre , ballonnements et autres). La qualité , c’est çà . C’est moins « joli » , irrégulier et se conserve plus jours sans pourrir . Sans oublier que c’est une production locale 100% israélienne et sans engrais chimique ni OGM.
A vous de comparer.
Pour comparer, c’est déjà fait depuis longtemps ! L’espérance de vie dans les pays de l’OCDE n’a rien à envier à celui d’Israël ! Tout le reste n’est que des affabulations pour masquer une volonté délibérée de maintenir des prix élevés et des marges qui ne le sont pas moins !!! Le volatile le plus apprécié dans ce pays est le pigeon qui va va bientôt devenir le symbole bibistes
Corruption, corruption et corruption.
Sont les 3 raisons essentielles de la hausse d’inombrables produits ainsi que de leur prix très élevé a la vente, et en autre, l’ananas.
Arrêtez de chercher la raison introuvable ou changez de paire de lunettes.
Ecoutez pas de souci faites comme vous voulez. Pendant ce temps moi je me régale de fruits et légumes locaux juifs dont le goût n’a rien, mais rien de comparable, avec celui des produits européens.
Même bio.
Croyez moi.
Quant au bio industriel des supermarchés Israéliens et européens. Je vous le laisse… la plus belle arnaque est là. Au niveau prix. Et goût.
Les vers de terre dans la farine et les sauterelles en poudre aussi c’est bio. Le chien chinois aussi c’est bio. Et la gélatine de cochon…
Ici en plus le bio des supermarché est infect au goût.
Et en europe il n’est honnête que chez le vrai petit producteur. Seul problème : le vrai petit producteur y met de déjections de porc comme engrais.
À vos fourchettes les amis… Et bon appéttit. Surtout ne m’invitez pas chez vous.
J’oubliais de vous dire : mes fruits et légumes délicieux Israéliens, pas bio, respectueux de la Chemita et des Troumot, je les achète dans des petits commerces juifs… moins chers qu’en supetmarché. Si si…
Évidemment il faut se fatiguer à chercher ces petits commerces authentiques, et aimer connaître et respecter ce qu’il y a d’authentiquement juif ici dans ce pays…
Bon appétit donc bonne digestion et bon courage aussi…
Il y a bien longtemps que les fruits et légumes israéliens ne sont plus au niveau des autres pays producteurs, tomates exécrables, fruits sans goût,. Le tout à cause d’une volonté de réduire les coûts de production et de produire toujours plus, en revanche le prix lui est toujours en augmentation. Ancien restaurateur en France, les produits alimentaires israéliens (viandes, volailles, fruits et légumes, huiles d’olive, etc…) sont d’une qualité médiocre.
Totalement d’accord.
La production Agricole israélienne est dans l’ensemble d’une qualité très médiocre. Je reviens de France, où je me suis délecté de fruits d’été exceptionnels. C’est triste mais il faut l’admettre : les agriculteurs israéliens font ce métier non pas par amour du produit, mais uniquement pour gagner au plus vite de l’argent. Résultat : pour vendre plus vite, les fruits (notamment les abricots et peches) sont cueillies trop tôt, et sont vendus durs, non mûrs, non sucrés. Il y a un réel problème dans l’agriculture israélienne, qui se targue d’être une des meilleures du monde (peut être uniquement pour l’exportation) mais qui en réalité produit des fruits de très mauvaises qualité
Hanna pouvez-vous donner des adresse j habite à Ashdod
Merci
Le sulfate de cuivre quand il est bio c’est très bon aussi pour la santé
Étonnant ! Un article qui n’apporte pas l’élément primordial pour comprendre l’absurde de la situation actuelle!
J’étais a Chypre récemment. L’ananas y coûte environ 2 euros le kilo, soit le prix du kilo de citrons. Or les coûts de transport du Costa Rica vers Chypre et Israël sont sensiblement les mêmes, et la population Israélienne bien plus nombreuse et plus aisée en moyenne que la population chypriote !
Le reel problème est que le lobby agricole Israélien a réussi à imposer de « décapiter » obligatoirement les ananas importés, pour éviter je ne sais qu’elle insectes nuisibles, visiblement sans danger a Chypre et en Europe, mais mortels pour nous… (Encore des nuisibles antisémites….)
Vérifiez, tous les ananas importés sont vendus sans les feuilles, seuls les Ananas Israéliens sont vendus avec…
Du coup, les ananas se conservent beaucoup moins longtemps dans les feuilles, une bonne partie pourrit durant le transport, et les importateurs en ont marre de payer la marchandise perdue… En plus de payer une taxe d’importation importante visant à protéger les éleveurs locaux, qui savent bien que l’ananas est un fruit tropical qui ne correspond pas au climat local, les ananas Israéliens étant beaucoup plus petits que les ananas importés.
Et voilà comment on se retrouve a payer un produit 4 fois plus cher qu’en Europe, pour préserver les intérêts d’une petite dizaine d’agriculteurs, au détriment d’une dizaine de millions de consommateurs!
Exemple excellent de régulation nuisible au consommateur!
J’ai été à Chypre à 1 heure de vol d’Israël les Annanas se vendent à 1.5€ pièce et ils sont excellent . Les pêches sont incomparables au niveau du goût avec nos pêches insipides et sont pourtant moins chères. Les agriculteurs Israéliens sont malhonnêtes voilà tout
Depuis des semaines que les ananas se vendent 20 shekels pièce au marché de Mahané Yehouda. Et même deux pour 30 shekels
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