Comme l’écrivait Jabotinsky il y a tout juste un siècle, la paix « ne dépend pas de notre attitude envers les Arabes, mais uniquement de l’attitude des Arabes envers le sionisme ». Ceux qui parlent encore de “la Paix maintenant” et qui n’ont pas renoncé aux illusions mortelles de “l’Etat palestinien” n’ont pas encore tiré les leçons du 7 octobre 2023. Troisième volet de notre série d’articles “Pourquoi combattons-nous ?”
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Dans une récente émission sur Europe 1, l’historien Georges Bensoussan comparait la guerre actuelle à Gaza entre Israël et le Hamas et « ce qui s’est passé entre Allemands et Français en 1919 ». Si la comparaison peut avoir du sens aux yeux d’un Européen, en a-t-elle aussi pour ceux qui vivent au Proche-Orient ? La guerre d’Israël contre ses ennemis arabes est-elle comparable aux conflits qui ont ensanglanté l’Europe au vingtième siècle ?
Eliaou Yossian, membre du centre Misgav pour la sécurité nationale et spécialiste de l’Iran, apporte un regard très différent sur le conflit actuel et sur la définition de l’ennemi. « Le lexique occidental qui affirme qu’il faut éviter les pertes civiles n’est pas adapté. Il n’y a pas de ‘civils innocents’ à Gaza… Les Gazaouis ont élu le Hamas. Nous devons modifier notre définition de l’ennemi. Ce n’est pas le Hamas, l’ennemi qui domine Gaza ; Gaza est notre ennemi ».
Eliaou Yossian
La réflexion de Yossian, ancien membre de la fameuse unité 8200, prend tout son sens si l’on revient à la comparaison faite par G. Bensoussan. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, aucun dirigeant allié et aucun Anglais ou Français ne définissait son ennemi comme étant la Waffen-SS, ni même la Wehrmacht. L’ennemi était l’Allemagne, tout simplement. C’est précisément ce qui a permis aux Anglais et aux Américains de triompher de l’ennemi, y compris en menant des bombardements intensifs sur la ville de Dresde, notamment, ou en utilisant la bombe atomique pour forcer le Japon à capituler.
Qui a raison ? L’historien français ou le spécialiste israélien de l’Iran ?
Selon G. Bensoussan, qui cite Georges Clémenceau (parlant des Allemands après la Première Guerre mondiale), « Il faut nous accommoder de ces soixante-dix millions d’hommes et de femmes qui vivent à côté de nous ». Et Bensoussan en conclut qu’Israël doit lui aussi « s’accommoder de cette population (arabe de Gaza) et vivre avec eux en bonne intelligence ». La comparaison pèche de toute évidence par un excès d’optimisme. En effet, la leçon principale des événements du 7 octobre, que beaucoup ont tirée en Israël dès le lendemain de l’attaque meurtrière du Hamas, est que le rêve d’une coexistence pacifique est illusoire.
L’ennemi contre lequel se bat aujourd’hui Israël n’est pas seulement le Hamas, car celui-ci se fond dans la population de Gaza comme un « poisson dans l’eau », pour reprendre l’image du président Mao Zedong. Il est chez lui à Gaza, et ses exactions sont acceptées comme conformes à la culture ambiante. Les civils de Gaza qui ont pris part aux viols, aux tueries et aux actes barbares commis le 7 octobre dans les kibboutz frontaliers de Gaza n’étaient pas entraînés ou appelés en renfort par le Hamas : ils se sont joints spontanément à la « razzia » contre l’ennemi juif.
Comment gagner la guerre de Gaza ?
L’ennemi contre lequel se bat Israël se trouve à Gaza, mais aussi en Judée-Samarie, et il importe de savoir le définir précisément, avant de pouvoir le vaincre. Le juste combat d’Israël ne s’achèvera pas avec l’éradication du Hamas. Il passe par l’éradication de tous les mouvements palestiniens irrédentistes, qui prônent la destruction d’Israël et qui nient les droits du peuple Juif sur sa terre, que ces mouvements s’appellent Hamas, Hezbollah, Fatah, etc. La leçon du 7 octobre 2023 pour Israël – comme celle du 11 septembre 2001 pour les Etats-Unis – est qu’on ne peut jamais « s’accommoder » de l’existence d’ennemis voués à votre destruction.
Pour gagner la guerre, il faut donc que l’ennemi renonce à son idéologie et à ses objectifs. Si l’on reprend la comparaison faite par G. Bensoussan et par tous ceux qui, en Occident, prétendent appliquer au conflit israélo-arabe des concepts européens, la paix ne viendra pas avant qu’une nouvelle génération apparaisse chez les Arabes d’Eretz-Israël (les « Palestiniens » selon le vocabulaire usité et largement mensonger). Comme l’écrivait Jabotinsky il y a tout juste un siècle, la paix « ne dépend pas de notre attitude envers les Arabes, mais uniquement de l’attitude des Arabes envers le sionisme ». Ceux qui parlent encore de « la Paix maintenant » et qui n’ont pas renoncé aux illusions mortelles de « l’Etat palestinien » n’ont pas encore tiré les leçons du 7 octobre 2023.
Pierre Lurçat
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Machiavel a très bien su condenser tout cela dans « le prince ».
Cet hainemi n’est pas occidental, et son credo trouve son origine dans son coran, sans qu’une seule opposition intérieure ait pu lui survivre.
Au fil des siècles une gangue de pierre a pétrifié l’islam, sans qu’on puisse même lui opposer que la terre soit ronde !
Il est donc resté figé, avec les mains de voleurs tranchées, les décapitations publiques, lapidations, pendaisons et autre joyeuseté attractive…
Aussi, c’est bien cet hainemi-là que nous combattons, et en fait l’hainemi de tout ce qui est « kouffar » (non-musulman).
Pour lui, envers les kouffars, tout, TOUT est permis, et aucune promesse, aucun traité ni engagement ne peut réellement tenir, sauf pour l’urgence d’un moment.
Tout n’est que partie remise.
Tant que l’occident, B’ney Edom, n’aura pas assimilé, intégré cette condition, il ne renoncera pas à créer un énième etat arabe, 21ème ou 22ème, « palestinien » en l’occurrence , dans/sur la minuscule terre Sainte dévolue au Peuple Juif, Terre pourtant concédée aux peuple Choisi, depuis la Bible au Coran.
C’est cet état d’esprit qui précèda ce vote de l’ONU, celui-là qui concèda des frontières éphémères et indéfendables pour officialiser le droit des Juifs à y revenir…
Mais avec quelle malveillance…
Nous sommes bien conscients que le temps a fait son ouvrage, et que ces étrangers à la terre sainte, maintenus dans ces lieux, ne pouvaient que se multiplier, par
Sur Cnews une islamologue musulmane soulignait que le fait d’inscrire la « cause palestinienne « dans l’islamisme n’était pas un cadeau pour les palestiniens car dans une Sourate du Coran il était dit que Allah avait donné la Terre Sainte au Peuple Juif! Donc, sait-on jamais? peut-être que la Lumière de la Vérité va jaillir et repousser l’obscurité de l’ignorance.