Me. Yomtob Kalfon, 8e du parti Nouvelle Droite et 17e de la liste Yamina (« à droite ») dirigée par Ayelet Shaked et qui unit les partis Bayit Yehoudi, Ih’oud Leoumi et Nouvelle Droite, répond à nos questions à l’approche de l’échéance électorale du 17 septembre.
Le P’tit Hebdo : Qu’est-ce que Yamina, qui rappelle la liste du Bayit Yehudi de 2015, apporte de nouveau ?
Yomtob Kalfon: Yamina réunit les partis du sionisme religieux et de la droite idéologique se trouvant à la droite du Likoud. Nous défendons la Terre d’Israël, l’Identité Juive, la réforme du système judiciaire et nous voulons agir pour que le miracle économique israélien soit profitable pour tous. A l’image d’Ayelet Shaked, nous portons un leadership Juif Sioniste déterminé visant à faire en sorte que nous ayons une coalition de droite et non d’union nationale de type Likoud + Kahol Lavan/formations de gauche. En avril dernier, malgré un score historiquement élevé (35 mandats), le Likoud n’a pas réussi à former une coalition de droite et a même tenté une coalition avec Gantz-Lapid et les travaillistes. Pour que ce scénario ne se reproduise pas il faut renforcer les partis de la coalition de droite – et donc Yamina –, ainsi Ayelet Shaked, le Rav Rafi Peretz, Betsalel Smotrich et Naftali Bennett seront les principaux partenaires du gouvernement Netanyahou et non Gantz, Lapid et la gauche. En d’autres termes, pour faire gagner la droite il faut voter Yamina.
Lph: Votre liste se veut être une liste d’union pourtant cette union ne comporte pas les partis Otzma Yehudit et Zehout, comment l’expliquez-vous ?
Y.K.: A cause de la désunion de nombreuses voix de droite sont gaspillées depuis plusieurs élections. Shaked et Bennett ont appris de leurs erreurs et n’ont pas pris le risque de courir seuls cette fois-ci (malgré des sondages positifs). Les membres des différentes composantes de Yamina ont pris leurs responsabilités, mis leurs égos de côté en acceptant de se retrouver décalés à des places lointaines (je pense notamment au vice-ministre de la Défense, le Rav Elie Ben-Dahan, haut-placé au Bayit Yehudi se retrouvant 13e de la liste unifiée). Je ne sais pas si ce sont des raisons d’égos, de manque de rationalité sur leur réelle force électorale, ou autres, qui ont fait qu’Otzma Yehudit ou Zehout n’ont pas intégré l’union, il n’empêche que ce qui compte à présent c’est la victoire de la droite. Voter pour des partis qui ne passent pas largement le seuil d’éligibilité c’est faire perdre la droite et risquer une nouvelle catastrophe comme Oslo ou l’expulsion du Goush Katif.
Lph : Vous êtes de nouveau le candidat francophone, vous étiez placé 11e en avril dernier, cette fois-ci vous êtes 17e, avez-vous des chances d’être élu ? Et de manière plus générale, qu’est-ce que Yamina apporte au public francophone ?
Y.K.: Remarquons d’abord la récente évolution et prise en considération de la Aliya francophone dans la vie politique israélienne. Cela a commencé avec les nombreux candidats francophones aux municipales de 2018 – et notons l’apport du mouvement Aleinu dans ce changement de tendance. Puis, pour la Knesset, Naftali Bennett et Ayelet Shaked ont été les précurseurs en me plaçant en avril dernier, et je suis content que cela ait fait des émules. Ils ont réitéré leur engagement réel pour les Olim en me redonnant leur confiance et en me montant de 3 places dans leur parti (de la 11e à la 8e place), certes du fait de l’union j’ai été décalé à la 17e place, qui reste potentiellement éligible (12-13 mandats suffiraient dans le cadre de la loi norvégienne). Au-delà de ma personne, ce qu’il faut c’est que Yamina soit le plus fort possible, pour le Am Israël, la Thora et la Terre d’Israël, mais aussi pour les Olim car c’est le seul parti à porter un plan national d’intégration pour les olim francophones, coécrit avec Qualita, et chiffré à plusieurs dizaines de millions de shekels. À nous tous de renforcer donc Yamina pour réaliser enfin ces changements.
Soyons clair et précis: Il ne faut pas voter pour un parti se disant de droite par ce qu’il se dit definit a droite (ou même a gauche) mais par ce que les convictions de ce même parti rejoignent l’espérance de l’électeur dans les moyens utilisées par mettre en pratique ces espérances et SURTOUT que les actes de ce parti soient en corrélation étroites avec son discours.
Or, Yemina ne remplit aucun de ces 2 critères malheureusement pour ceux comme moi qui croit en un état juif respectant (honorer ou respecter ne veut pas dire imposer!) d’abord la judaïcité comme principe fondamental et créateur de cet état.
Yemina a (soit-disant) pour but un état juif mais sans que ce dernier se ressemble 1-depart le comportements de ses dirigeants 2-depart ses discours de plus en plus éloignés de notre patrimoine.
Aucun peuple sur terre n’acceptera la judaïcité de notre état si nous mettons pas en exergue de toutes nos forces nos discours avec nos actions.
Être juif, ce n’est pas vouloir Israël seulement, mais Israël ET son patrimoine culturel et religieux.
L’un sans l’autre n’a pas de sens car il peut être facilement détraquer par nos ennemis.
En cela Yemina a oublié la deuxième composante du juif car on ne peut être un demi-juif mais un juif a part entière.
En regard de ses dirigeants. je ne suis pas malheureusement étonné de cet oubli.
Marinette:
– Il y a autant de façons d’etre juif que de personnes et il ne faut pas imposer un comportement religieux à autrui comme le font certains et comme le firent d’autres religions que je ne citerai pas. on peut très bien aussi etre laïque et juif.
– Il y a chez nous des juifs extremistes qui ne sont pas sionistes, ce qui est une horreur, d’autant qu’ils vivent sous la protection de nos jeunes.
Il faut donc priviégier le sionisme (l’attachement et l’amour de notre terre d’Israel et de notre peuple) et notre judéité avec ses nuances. il faut privilégier l’entraide entre juifs car nous sommes un petit peuple et que tout âme compte comme si elle etait de notre sang.
Cela dit, malgré nos differences dans la manière d’etre juif, Israel doit etre l’ètat des juifs, on a trop payé le fait de ne pas avoir de pays. Les minorités sont acceptées mais sans modifier le statut juif de notre etat; La langue officielle unique doit etre l’hebreu, y compris pour les minorités. Notre drapeau et notre hymne national doit etre accepté de tous et les récalcitrants doivent partir.
Faire peur aux gens est exactement la tactique propagandiste à relents bolchéviques employée par les mondialistes ” si vous ne votez pas pour nous, ce sera pire, ce sera comme Oslo ou l’expulsion du Goush Katif”. Une personne qui est au pouvoir depuis 12 ans est ANTI DEMOCRATIQUE.
BEAUCOUP NE VOTERONT PAS.
La VRAIE DROITE est OTZMA YEOUDIT et NOAM, c’est la raison pour laquelle le gouvernement n’en veut pas. Car il n’a pas l’intention de mener une politique de droite!!! D’ailleurs OU EST LE PROGRAMME DES CANDIDATS QUI SE PRESENTENT ????? Réponse : il n’y en a pas !!!! Or, les gens sensés ne donnent pas de chèque en blanc pour que les intérêts du peuple juif soient ignorés et méprisés.
Oui la vraie droite est Ostma Yehoudit et Noam et certainement pas zehout très libertin (!). Il ne faut pas se fier aux sondages et voter selon ses convictions. Le matracage pour nous décourager n’est pas fini.
…”Avec 4,8% des intentions de vote, Zehout de Moshé Feiglin (2,8%) et Otsma Yehoudit (2%) représentent ainsi presque 6 sièges qui seront perdus pour la droite s’ils se maintiennent dans la course ! Grand maître en campagne électorale, surtout dans les derniers jours, Binyamin Netanyahou tentera sans doute de convaincre les électeurs de droite de ne pas voter pour ces deux formations ou pourrait même proposer des compensations politiques à leurs dirigeants pour que ces deux listes se retirent”…
Voici le dernier sondage !
Otsma Yéhoudit retirez vous de ces élections avant qu’il ne soit trop tard pour une victoire de la droite de tous tendances confondus et unis !!!