La nomination de Gal Hirsch au poste de commandant en chef de la police nationale suscite des réactions très vives au sein même de la police. Certains hauts fonctionnaires, et parmi eux d’anciens commandants en chef, dénoncent le choix du ministre Erdan, qui n’a pas jugé nécessaire de désigner l’un des leurs, et estiment qu’Hirsch risque de porter atteinte à l’ordre établi au sein de cet organisme.
Les opposants à cette nomination au sein de la police ont décidé de tenir en début de soirée, à 18 heures, une réunion urgente pour débattre de la question. L’un des hauts responsables a confié à la radio Galei Tsahal que la rencontre était organisée pour permettre aux participants d’examiner les moyens d’empêcher la nomination d’Hirsch.
Mais certaines personnalités saluent la nomination de Gal Hirsch. C’est le cas notamment du juge honoraire Mishael Heshin. Interviewé par Galei Tsahal, il a estimé que « Gal avait été victime d’une injustice lorsqu’il avait été contraint de quitter l’armée (après la deuxième guerre du Liban en 2006) ». Il a ajouté : « J’ai eu la chance de connaitre un homme de valeur, j’en ai rencontré peu comme lui ».