Lors de son séjour aux Etats-Unis, le Premier ministre Binyamin Netanyahou avait prononcé une phrase énigmatique lors d’un message enregistré à destination de la population israélienne: « L’avenir montrera à quel point ma visite ici aura été cruciale pour la sécurité d’Israël ». Tout le monde avait compris que des décisions avaient été prises lors des entretiens qu’a eu le Premier ministre avec le président Donald Trump ainsi qu’avec des responsables du Conseil de la sécurité nationale (NSA), de la CIA ainsi que du responsable des opérations militaires américaines contre l’Iran en Irak, en Syrie et au Liban. Mais sans plus de détails sur le contenu de ces entretiens.
Un journal koweïtien, citant des sources américaines, croit savoir qu’en cas d’échec de la mission du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian en Iran, les conséquences seraient très graves tant pour l’accord nucléaire que pour la situation au Proche-Orient. Or cette mission à échoué, comme c’était prévisible. Le chef de la diplomatie française s’était rendu à Téhéran pour un « dialogue franc ». Ce dialogue franc, il l’a eu, sous forme de refus catégorique de toute concession de la part des dirigeants iraniens tant sur leur programme nucléaire que sur leur programme de missiles balistiques et leur présence en Syrie. Au-delà de leurs sourires, le président Hassan Rohani et le ministre des Affaires étrangères Muhamad Zarif ont bien fait comprendre à Jean-Yves Le Drian qu’il n’avait rien à espérer d’eux.
En envoyant le chef de la diplomatie française en Iran au même moment où Binyamin Netanyahou s’entretenait avec le président Donald Trump, le président français Emmanuel Macron pensait pouvoir amadouer les responsables iraniens et montrer fièrement à Donald Trump que la France pouvait obtenir par le dialogue ce que les Etats-Unis de Donald Trump imaginent obtenir par la manière forte. Une fois de plus, la naïveté française face aux régimes totalitaire aura prouvé sa vanité.
Selon ce quotidien koweïtien, Israël et les Etats-Unis auraient mis au point un plan d’attaque commun contre la présence iranienne en Syrie.
Photo Illustration
