Plainte déposée contre « Shovrim Shetika »

L’organisation Ad Kan ainsi qu’un groupe d’officiers de Tsahal ont annoncé qu’une plainte sera déposée auprès de la Cour suprême contre l’organisation anti-israélienne Shovrim Shetika ainsi que des Etats qui la financent. Les requérants demandent à la Cour suprême d’ordonner au conseiller juridique du gouvernement l’ouverture d’une enquête pénale pour collecte d’informations sensibles dont la publication pourrait porter atteinte à la sécurité nationale.

Des enquêteurs camouflés de l’organisation Ad Kan ont confirmé ce qui était déjà connu, à savoir que les « témoignages » anonymes recueillis par Shovrim Shetika auprès de soldats quant à de soi-disant violations des droits de l’homme par Tsahal comportaient aussi des informations militaires ultraconfidentielles. Comme l’essentiel de l’activité de Shovrim Shetika est dirigée vers l’étranger pour salir Tsahal, cette organisation est soupçonnée de fournir des informations secrètes aux gouvernements européens qui la financent. La chose va encore plus loin : selon Ad Kan, Shovrim Shetika est liée par des contrats avec des gouvernements étrangers qui conditionnent leur aide financière à la transmission d’informations sur les activités de Tsahal.

Scandale parmi d’autres dans l’attitude du conseiller juridique du gouvernement Avihaï Mandelblit, ce dernier avait déjà été saisi par Ad Kan mais avait soutenu une décision du Parquet de ne pas ouvrir d’enquête, au motif de « manque d’intérêt public ». C’est la raison pour laquelle les requérants saisissent maintenant la Cour suprême pour qu’elle impose au conseiller juridique l’ouverture d’une enquête sur les activités subversives de Shovrim Shetika. Des officiers supérieurs de réserve, parmi eux le général Gershon Hacohen et l’organisation « Bit’honistim », se sont joints à leurs collègues d’active et à Ad Kan dans cette requête.

De manière prévisible, Shovrim Shetika parle « d’allégations fantaisistes ».

Photo Hadas Parush / Flash 90