Le reporter Pierre Rehov s’attaque, dans une tribune, à la grille de lecture dominante dans les médias français des événements actuels à Gaza. Selon lui, la réponse d’Israël est proportionnée à la menace terroriste que représentent les agissements du Hamas.
Pierre Rehov est reporter, écrivain et réalisateur de documentaires, dont le dernier, «Unveiling Jérusalem», retrace l’histoire de la ville trois fois sainte.
Les organisations islamistes qui s’attaquent à Israël ont toujours eu le sens du vocabulaire dans leur communication avec l’Occident. Convaincus à juste titre que peu parmi nous sont capables, ou même intéressés, de décrypter leurs discours d’origine révélateur de leurs véritables intentions, ils nous arrosent depuis des décennies de concepts erronés, tout en puisant à la source de notre propre histoire les termes qui nous feront réagir dans le sens qui leur sera favorable. C’est ainsi que sont nés, au fil des ans, des terminologies acceptées par tous, y compris, il faut le dire, en Israël même.
Prenons par exemple le mot «occupation». Le Hamas, organisation terroriste qui règne sur la bande de Gaza depuis qu’Israël a retiré ses troupes et déraciné plus de 10 000 Juifs tout en laissant les infrastructures qui auraient permis aux Gazaouites de développer une véritable économie indépendante, continue à se lamenter du «fait» que l’État Juif occupe des terres appartenant «de toute éternité au Peuple Palestinien». Il s’agit là, évidemment, d’un faux car les droits éventuels des Palestiniens ne sauraient être réalisés en niant ceux des Juifs sur leur terre ancestrale.
Le terme «occupation» étant associé de triste mémoire à l’Histoire européenne, lorsqu’un lecteur, mal informé, se le voit asséner à longueur d’année par les médias les ONG et les politiciens, la première image qui lui vient est évidemment celle de la botte allemande martelant au pas de l’oie le pavé parisien ou bruxellois.
Cette répétition infligée tout autant qu’acceptée d’un terme erroné a pour but d’occulter un fait essentiel, gravé dans l’Histoire: selon la loi internationale, ces territoires dits «occupés» ne sont que «disputés». Car, afin d’occuper une terre, encore eût-il fallu qu’elle appartînt à un pays reconnu au moment de sa conquête. La «Palestine», renommée ainsi par l’Empereur Hadrien en 127 pour humilier les Juifs après leur seconde révolte contre l’empire romain, n’était qu’une région de l’empire Ottoman jusqu’à la défaite des Turcs en 1917. Ce sont les pays Arabes dans leur globalité qui, en rejetant le plan de partition de l’ONU en 1947, ont empêché la naissance d’une «nation palestinienne» dont on ne retrouve aucune trace dans l’histoire jusqu’à sa mise au goût du jour, en 1964, par Nasser et le KGB.
Depuis deux semaines le Hamas et autres organisations terroristes ont repris à leur compte ce qu’ils veulent faire passer pour un soulèvement populaire « pacifiste ».
Lorsqu’à l’issue d’une guerre défensive, Israël a «pris» la Cisjordanie et Gaza en 1967, ces deux territoires avaient déjà été conquis par la Jordanie et l’Égypte. Ce qui nous conduit à remettre en question une autre révision sémantique. Pourquoi des terres qui, pendant des siècles, se sont appelées Judée-Samarie deviendraient-elles, tout à coup, Cisjordanie ou Rive Occidentale, de par la seule volonté du pays qui les a envahies en 1948 avant d’en expulser tous les Juifs dans l’indifférence générale? Serait-ce pour effacer le simple fait que la Judée… est le berceau du judaïsme?
Mais revenons à Gaza.
Pierre Rehov
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Photo by Nasser Ishtayeh/Flash90
Il est naïf de croire que même l’armée israélienne pourrait arrêter les terroristes cachés par leurs millier de boucliers humains, que propose Tanzy pour stopper ces terroristes bien camouflés qui n’attendent que de pouvoir passer l’effraction de la barrière pour se disperser vers les villages israéliens, faut il dire comme l’imbécile que je ne souhaite pas nommer qu’il faille autant de victimes isréliennes pour garder l’équilibre? En oubliant que plusieurs milliers de manifestants « pacifiques » »!! se répandent dans la partie israélienne? que feriez vous dans ce cas?
On n’a pas entendu les belles âmes lors des massacres en Syrie ou en Irak, un petit peuple ne peut se comporter comme les syriens pour se défendre et survivre face aux millions d’arabes, riches, ayant des terres désertes à ne pas savoir les faire fructifier, ensuite venir vers Israël et dire ces belles sites prospères nous appartiennent surtout qu’ils espéraient venir profiter d’une prospérité qu’ils n’ont pas à cause de leurs dirigeants belliqueux qu’ils suivent commme des moutons vers l’abattoir