Cela fait plusieurs semaines que la gauche une kyrielle d’organisations manifestent tous les samedis soir à Petah Tikva devant la résidence du conseiller juridique du gouvernement Avihaï Mandelblit. Leur intention affichée est claire: le pousser à mettre en examen le Premier ministre Binyamin Netanyahou. Cette manière de faire pression sur un acteur centrale du système judiciaire est déjà en soi une atteinte à l’Etat de droit et à l’indépendance de la justice. Mais peu importe à la gauche. Tous les moyens sont bons, y compris une attitude opposée à 180° à ses principes, dès lors qu’ils servent son agenda politique et idéologique.
L’hypocrisie est encore montée d’un cran samedi soir, quand les organisateurs de ces manifestations ont sciemment violé une décision émise jeudi par la Cour suprême qui exigeait que ces manifestations se dérouleraient dans un autre endroit et ne devraient pas dépasser cinq-cent participants. Ce sont plus de mille cinq-cent personnes qui se sont rendues au centre commercial Ganim, laissant la police sans moyens. Cet afflux relatif est notamment le fruit du militant gauchiste Eldad Yaniv, “grand défenseur de la démocratie et de l’Etat de droit” mais qui pour l’occasion avait décidé de faire fi de la décision de la Cour suprême que d’ordinaire il défend. Sur son compte Twitter, il avait appelé à la population de venir en masse.
La machine “anti-Bibi” est prête à toutes les compromissions pour atteindre ses objectifs.
Photo Yossi Zeliger / Flash 90