Le fiancé
C’est l’image d’une jeune fille désespérée, enfoncée dans la boue d’un puits profond. Vint à passer le prince charmant qui non seulement la tire de là, mais l’emporte en tourbillon avec lui dans son palais merveilleux. Comment suis-je arrivée là, s’exclame-t-elle, surprise ? Il lui répond : « J’ai voulu t’amener auprès de Moi, chez Moi et que tu deviennes ma fiancée car Je t’aime telle que tu es ». Voici l’histoire du peuple d’Israël le soir de la sortie d’Égypte, la nuit du Seder, le 14 du mois de Nissan. Les enfants d’Israël étaient tombés au fin fond du gouffre matériel et spirituel, dans la 49e porte d’impureté. Assimilés aux Égyptiens, ils auraient mérité d’être frappés comme eux de la dixième plaie, la dernière, la plus dure, la mort des premiers-nés. Cependant Hachem les a épargnés, « Il a sauté » – Passa’h – au-dessus des maisons des Bne Israël au milieu de celles des Égyptiens.
Pessa’h, un grand Pas
C’est pour cette raison que la fête (le sacrifice de l’agneau) s’appelle « Pessa’h » qui signifie « »saut ». Rachi, qui parlait français, précise que le mot « Pâques » provient du mot « pas » – Saut (Chemot 12, 11). En cette nuit Hachem nous a transportés dans cet élan, « le Pas de D. », aux cimes de la sainteté et de la proximité céleste, même si nous n’en étions pas dignes. Comme il est écrit : « Je vous ai élevés sur les ailes des aigles pour vous amener à Moi » (Chemot 19, 4). D. nous a fait goûter « l’air des sommets » pour nous donner l’envie d’y grimper ensuite par nos propres moyens. La nuit du Seder est un réveil d’amour intense entre Hachem et la communauté d’Israël. C’est le temps des fiançailles où on lit le Cantique des cantiques, le plus beau chant d’amour qui n’ait jamais été écrit. Le mariage est fixé à la fête de Chavouot, sept semaines plus tard, semaines que l’on comptera jour après jour. Il aura lieu au pied du Mont Sinaï ou on lira la Ketouba, les Tables de la Torah. Ce sera alors un mariage pour la vie.
Quant à la fiancée…
Le verset dit : « Je me souviens, la bonté de ta jeunesse, l’amour de tes fiançailles ! Tu m’as suivie dans le désert, dans une terre inculte (Jérémie 2). Telle une Kala, très éprise, la communauté d’Israël a suivi son Fiancé les yeux fermés même dans le désert, en se reposant entièrement sur Lui. « Puisque tu m’as prise telle que je suis, je pars avec Toi sans poser de questions » dit-elle. C’est le vrai Bita’hon, la confiance en D.. La Matsa s’appelle le pain de la Emouna.
Extrait de l’introduction du livre L’Arme de la Délivrance Edition BAIT
Avez-vous déjà acquis le livre de LA HAGGADA POUR TOUS édition 2016 de BAIT ? Voici différents points de contact pour vous procurer les livres de BAIT :
RAANANA : 054.6315576 (sms)
JÉRUSALEM : 052.4048449 (sms) / Librairie GALLIA 025374925, 6 rue Mea Chearim
NATANYA : 052.2338009- 054.2134001
TEL-AVIV : 058.4018156
Autre : BAIT 035702752 / [email protected]