S’exprimant en ouverture d’une rencontre à la Maison Blanche avec le Premier ministre irlandais Micheal Martin, le président Donald Trump a déclaré, en réponse à une question : « Personne n’expulsera les Palestiniens de Gaza. »
L’affirmation du président américain semble contredire le plan qu’il a exposé le mois dernier pour l’après-guerre à Gaza, qui prévoit une prise de contrôle du territoire par les Américains ainsi que le départ de la majeure large partie de la population palestinienne. Selon la vision du milliardaire qui a fait fortune dans l’immobilier, Gaza serait alors réhabilitée et transformée en « Riviera du Proche-Orient ».
Dans la foulée de la présentation de ce plan, le dirigeant américain a multiplié les contacts avec les alliés régionaux des Etats-Unis que sont la Jordanie et l’Egypte, afin de les convaincre d’accueillir des centaines de milliers de Gazaouis.
Les deux pays se sont toutefois vigoureusement opposés à cette éventualité, Le Caire s’empressant même de présenter un contre-plan pour l’après-guerre, tablant sur la reconstruction de Gaza sans déplacement de population. Le plan a été validé la semaine dernière par La ligue arabe ainsi que plusieurs pays d’Europe.